L'évènement s'envole ,mais reste l'essentiel , inscrit dans le corps , qui resurgit au charme furtif d'un évocation, au frisson d'une sensation,à la force étonnamment vive et parfois incompréhensible d'une émotion...
le souvenir n'est plus , mais la mémoire sensuelle du corps parle toujours.
Nous sommes un tissu muni de capteurs qui enregistrent des empreintes tenaces lesquelles nous servent de tuteurs pour nous diriger
Trop de souvenirs nous paralyseraient.
Françoise Héritier Le sel de la vie (2012)
parfaite illustration
RépondreSupprimerMerci Brigitte pour ta fidélité
SupprimerBelle évocation de Françoise Héritier à travers cette note, son dernier livre est malheureusement déjà en rupture de stock.
RépondreSupprimerJ'ai découvert cette mémoire corporelle il y a très longtemps j'en avais été fort surprise et à la fois émerveillée.
Pas lu le dernier mais retrouve avec émotion les quelques uns dans la bibliothèque
SupprimerAmusant "Au gré des jours " le titre de mon blog
J'ai repris Sel de la vie avec un même engouement avec tous ces petits rappels des émotions, des SENSations qui font ce que nous sommes....
RépondreSupprimerOui Monique les relectures quand elles sont bonnes dévoilent encore et encore des réflexions
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