Lire , Regarder , Ecouter et Découvrir devient une aventure toujours étonnante selon le lieu Il suffit d'un état d'esprit et d'une météo favorable aussi Dès l'entrée un peu fouillis sans vraiment savoir si ce portail modeste est le bon chemin tout parait abandonné, une colonne tronquée, un muret sans suite des balustrades sans terrasse et des arbres qui couvrent plusieurs petits chemins Nous entrons dans le parc de la villa "Les Lauriers " rebaptisée Lauriers Roses. Bastide Provençale aux abords de Toulon Le jeune Jean Aicard adolescent de 16 ans (né à Toulon 1848) venait régulièrement chez sa demi - soeur Jacqueline Jonclas ,dessiner dans le jardin sous les tamaris et les lauriers roses , il avait même aménagé les allées ,le grand bassin aux nénuphars , il sculptait des plaques de pierre et des poèmes
Présentation remarquable par Jean -Pierre Faucher avant l'invitation au "Salon des Illustres"
L'AME DU POETE
Emouvantes traces
Par la suite devenu académicien et célèbre ayant tous les honneurs et séjournant à Paris ,il disait que cette maison et son parc étaient une source d'inspiration et ne pouvait écrire qu'ici , recevant ses amis Lamartine, Victor Hugo , Sarah Bernhardt , Jules Massenet Sully ,Prudhomme , François Coppée et son fidèle Pierre Loti dans le jardin d'Hiver que le poète appelait l'Atrium , la pièce en rotonde qui n'avait alors pas de cloisons que tout le monde se retrouvait parlant plus fort que le chant des cigales Son bureau juste au dessus est resté le même , comme d'ailleurs chaque pièce de la maison
Des livres, des portraits et souvenirs intimes lettres et dessins , avec l'impression de pénétrer en intrus, l'escalier périlleux aux tomettes rouges la bibliothèques aux 6000 livres reliés en cuir , la petite terrasse au Nord au loin le Coudon et par une porte dissimulée dans les rayonnages l'accès très étroit aux appartements privés , meubles d'époque sobres et rustiques Le rez-de chaussée avec la cuisine très modeste et pratique aux meubles cirés Le salon de musique près de l'Entrée le thé servi et le piano ouvert en tentation de s'asseoir pour écouter...Je ne sais pourquoi cette maison a une âme qui vibre tout simplement de l'esprit de ces" illustres" qui sont venus un jour .
Blessé, en fauteuil roulant en 1915 jusqu'à sa mort en 1921, son ami Paulin Bertrand et sa femme Julia Pillore viennent habiter avec lui Il leur lègue le domaine et tous les souvenirs , Paulin Bertrand installe son atelier dans le parc et le couple reçoit en résidence amis et artistes dans la continuité de JEAN AICARD. En1961 Julia Pillore veuve de Paulin Bertrand ( mort en 1940 ) remet en héritage les Lauriers Roses à la ville de Toulon
AA
Il y aurait encore bien d'autres choses à raconter
un dossier papier est réalisé pour le consulter plus facilement