Zao Wou Ki précipite tout son être à la surface de la toile , mais garde l'équilibre , le souffle et l'énergie. Chacun peut entrer alors dans son tableau
Henri Michaux - René Char - Claude Roy - Yves Bonnefoy ont su parler avec justesse du renoncement et de la rupture avec sa culture d'origine
Dans les années 80 le passage aux grands formats , tel un chaos cosmique les masses colorées échappent au graphisme
"Travailler, travailler encore beaucoup , longtemps refuser la facilité rester dans la brûlure inquiète du désir.Je ne pars jamais d'une idée précise ,j'attaque la toile de tous les côtés et peu à peu la vibration naît"
Mondes fluides et mouvants, jeux subtils en profondeur
Les toiles de Zao Wou Ki agissent comme un poème lu à haute voix et fixe le moment ou le lecteur reprend son souffle ayant déjà dit et pas commencé à dire
(notes prises pendant plusieurs expositions et lectures de Daniel Abadie- Daniel Sausset -Béatrice Comte)
1964 sans titre 146X114