Un joli titre d'exposition au coeur des souvenirs en retrouvant les tableaux présentés en majesté sur tapis rouge , par Thèmes du XVII au XIX siècle. Tout d'abord en arrivant cette oeuvre de
Cyprien Godebsky souvent déplacée d'une puissance symbolique qui me surprend toujours
"La Force brutale étouffant le Génie "1888
à la fois un idéal et la réalité Il symbolise l'Homme refreiné dans ses capacités créatrices par son existence matérielle
Et les vers du poète HaraucourtSi l'aile de ton âme est puissante ,ouvre là
Lance vers l'déal , l'essor de ton génie
Plus haut La brute est là qui te guette elle est là
Celle qui ne veut pas qu'on rêve et qui l'envie
Dès la première salle un public attentif écoute
L'étude de Hubert Robert ( non terminée partie supérieure )qui a servi d'affiche est une oeuvre en soi Esthétisme du sublime avec de grandes envolées d'intérieurs monumentaux en profondes perspectives
Puis vient , la peinture religieuse Les personnages divins sont humanisés et semblent proches de nous tout en gardant un aspect dynamique et baroque qui expriment des sentiments intenses
Tels ces angelots de VAN LOO 1763 jouant à se faire peur avec un masque de satyre (série Automne) remarquer les visages étranges d'adultes Faisant un lien avec la mythologie
Grande source d'iconographies avec des scènes bucoliques bacchiques et antiques où s'expriment les sentiments héroïques de PAULIN GUERIN 1822 Les amours de de Pâris et d'Hélène Cupidon poussant délicatement Hélène déjà conquise
ou encore Bacchus et Ariane quittant l'île de Naxos de MICHEL SERRE 1704 Personnages foisonnants Ariane lumineuse au centre du paysage qui représente la vie joyeuse avec les satyres du baroque tardif
Plus loin les Natures mortes ... longtemps "sujet mineur" furent introduites en France par les peintres flamands
MEIFFREN CONTE 1630 par ces vases ciselés et riches étoffes
démontre son talent de Maître dessinateur du Roy , il travaille pour la manufacture des Gobelins et la décoration des navires du Roy à Marseille
ou tout simplement les scènes du quotidien de THEODULE RIGOT
Qui nous entraînent vers le PORTAIT Grand sujet du plus simple au plus élaboré depuis la Renaissance et bien avant d'ailleurs ( me souviens des portraits du Fayoun ) C'est à l'initiative de INGRES au XVIII_ème siècle que les portraits deviennent un fait de société dans la bourgeoisie pour éblouir par sa richesse
Un grand talent pour rendre la légèreté de la dentelle le chatoiement des tissus et l'éclat des bijoux
La photographie en 1889 fera évoluer la peinture par d'autres moyens d'expression
Madame Pons Peyruc 1847 par A BONNEGRACE détails charmants du bonnet et du camée sur la dentelle noire Madame Guerin par son mari
FELIX GUERIN
Le BUVEUR atelier de Gerrit von Honthort 1620 influence du Caravage d'une part et la douce lumière de la bougie analogue à celle de Georges de la Tour, ainsi que l'humour, et le réalisme font le succès de cet atelier
Le Chevalier à la Rose de Laurent FAUCHIER 1670 célèbre personnage en Provence"Maître Peintre du Roi"à l'arsenal de Toulon le personnage est représenté dans ses fonctions de peintre et le regard vers le jeune Fauchier est très aigü d'un grand réalisme comme un échange entre le peintre déjà âgé vers son jeune portraitiste
D'autres encore , ce petit reportage ne peut bien sûr donner toute l'ampleur et le choix de la quarantaine de tableaux exposés
Pour terminer ce parcours très justement
La photographie naissante fera évoluer les supports de l'image telle cette AURORE 1929 de Eugène Carriere oeuvre préparatoire vers une lihographie pour l'affiche du journal L'Aurore
la silhouette comme une allégorie en contraste de brun
Merci à Julie notre brillante conférencière qui nous présente la page imprimée