vendredi 18 décembre 2020

ESPACES INFINIS

Quand Lucrèce interpelle André Comte -Sponville 

"Ce qu'il te faut ici, c'est prendre du recul  Elargir ta vision , et de tous les côtés

 Souviens toi que le tout est sans borne, sans fond Vois combien le ciel est un petit morceau 

Qu'une infime portion de la somme globale Moins encor qu'un seul homme est à la terre entière

 Garde ce point de vue  fermement établi Bien des étonnements te seront épargnés" 

Lucrèce   , le poète des Epicuriens 

Le miel et l'absinthe  André Comte -Sponville

Photo AA ce 17 Décembre 2020 de la route du Castellet Au loin La mer



dimanche 13 décembre 2020

LE PARADIS DES ABEILLES

Il est un  jardin bien loin des grandes  illuminations et des foules masquées tout au bout d'un chemin que les oratoires(  où se cache une frêle statue de Ste Anne), indiquent pour bifurquer 

C'est au pied de la Ste Baume  un charmant village Ste Anne du Castellet , il y aurait une chapelle miraculeuse dédiée à Ste Anne élevée en 1672 Le miracle se prépare déjà par le frôlement des abeilles dans les oliviers et les amandiers presque en fleurs ce jour dernier , quand enfin la douceur du vrai miel nous invite à poursuivre  encore   Souvenir d'autant plus poignant que nos ruches décimées à Moras dans la Drôme nous privent de ce nectar si présent dans nos vie depuis toujours , jusque dans le biberon des enfants et petits enfants  Après plusieurs essais décevants le goût authentique délicat et subtil revient chatouiller nos papilles







Les cadres bourdonnants prêts à être traités,  Toutes fleurs  dernièrement châtaignier  et lavande somptueuse robe mordorée c'est déjà tout une aventure . Une très ancienne ruche reste là en exposition  loin des sophistications  et le nougat noir Merveille  je ne peux résister  Quant au pain d'épices je m'en occupe avec les fonds de pots à ma façon,  c'est une bonne recette gardée

Nous reviendrons  sous les orangers



 



 

 

 

lundi 7 décembre 2020

NEPTUNE EN MAJESTE

Les inaugurations ces jours derniers à TOULON

permettent  de retrouver

   NEPTUNE  surgissant  au détour d'une rue  , impressionnante figure de proue se détachant  de l'étrave

 de La Flore , frégate basée dans la rade au   XVIIIème siècle

dont la voile en trompe l'oeil est accrochée à la façade d'un immeuble  Ce gigantesque bateau sculpture ( 10 m x10mx10m)  en béton sculpté, repose  désormais sur un socle "Miroir d'eau" du plus bel effet  Edifié en 1995 au début de la réhabilitation des vieux quartiers de la basse ville Toulon poursuit son embellissement , ici place Vatel , face au Lycée hôtelier  juste derrière le port



 
NEPTUNE   de dieu de la mer ,

  copie de l'original en bois blond  au musée de La marine

Isabelle Soccoja  mezzo - soprano 1998 en hommage à Bério   devant le dieu Neptune lors d'un concert des Amis du Festival de musique

 Porte du Musée de la Marine





Série baroque de figures de proue  pour  de la venue à Toulon des Grands Voiliers en mai2013

 




 Les figures de proue des vaisseaux se retrouvent depuis Jean Bart jusqu'au XIX ème siècle   et servaient  à les identifier ,conjurer les forces obscures des océans et résister aux chants des sirènes Elles donnent une âme au bâtiment , au quels  les marins confiaient leurs vies Les architectes ont longtemps orné l'étrave des navires de figures tutélaires, au XVII sous l'impulsion de Colbert la marine Royale se transforme en allégorie  flottante du roi soleil, les poupes croulent  sous les ors au décor  mythologique(Le Brun Giraudon  Puget), puis les ornements s'allègent avec élégance  Petit à petit les navires sont bardés de canons et autres ferrailles Seule la marine marchande perpétue la tradition fin XVIII avec des figures loufoques ,  même un buste papal   La magie s'est envolée et les têtes  décapitées  se retrouvent au Musée  celui de Toulon est le plus important de la côte méditerranéenne Ces notes sont prises lors de conférences et visites  prestigieuses en 2010  et 2013 Photos AA voir aussi mon blog Figures de proue 19  mai 2011  et En suivant les grands voiliers 30 Septembre 2013

 


 



lundi 30 novembre 2020

Bandol la Belle endormie

 C'était comme une pause  ,
 AU GRE DES JOURS , ce blog semblait endormi depuis Septembre Engourdi , plutôt car chaque jour ma pageFB entretient  de douces relations avec les Amis ,nous parlons de  ciels , lumineux ou maussades de l'un ou de l'autre et de Monsieur O'Malley dans un périmètre plus que réduit car les musées,  visites et conférences sont  bloqués
ENFIN  BANDOL
   Hier un retour vers les enfances,  le port , la plage Rènecros, Les promeneurs se promènent , les enfants s'amusent, les Toutous défilent fiers  et joyeux
Mais...les terrasses ressemblent à des devantures abandonnées , l'Amiral a largué les amarres , laissant les parasols affaissés en pleurs , même le "Joueur de flûte" est parti se mettre en sécurité 
Le gros bonhomme rouge est tout seul dans le carrefour  ,
 les arbres qui se disent de Noël sont en fil de fer 
Bandol toujours à la pointe de la mode trouve que le masque !!cette parure peu élégante est dépassée
Je vous invite  Promenons nous 
 
Ce toit de tuiles bleues me fait toujours rêver, juste avant Rènecros , lieu de tant de baignades et de périssoires  et de plongeons  , les rendez- vous sous le mur de Raimu plus isolé

 
Le mur de Raimu

Un grand tour  et revenir vers le port
Monsieur Z

Ici la vie est autre ... le virus ne passe pas dit -on ... Youpi
Terrasses  et le  "Joueur de flûte" en exils
 
Bientôt Noël  direz -vous




vendredi 18 septembre 2020

L'ESPRIT MODERNE ou ESCALE EN MEDITERRANEE

Surprenante vision colorée qui vient illuminer les tristes jours  de l'été 

L'Hôtel des Arts s'habille  de soleil  oeuvre d'un jeune élève des Beaux arts qui avant restauration a laissé exploser son imagination,  sur la digne et respectable façade de l'ancien Conseil Général , vénérable bâtiment public du 19 ème siècle   Déjà en 1999  l'enfumage et la peinture soleil de Claudio Parmiggiani avait fait couler beaucoup d'encre 

Les Amis du Musée organisent une visite accompagnée comme toujours de belle qualité agréablement présentée ,en très petit groupe de10


 
21 ans après souvenez-vous


Exposition 

Arles  , un jour François Halard y dépose ses valises  séduit par les antiques et le passé des rives de la Mare Nostrum  ,ses photos en regards sont d'une extrême modernité  de Picasso aux vases étrusques  s'ajoutent quelques fragments de statues retrouvés dans les remparts de Toulon

Agréable mise en scène

 

Cette modernité un millénaire plus tard se retrouve dans la Villa de l'architecte irlandaise Ellen Gray  entre 1926 -1927 à Roquebrune  -Cap Martin  François Halard  réalise des images peu conventionnelles  par divers points de vue pour un autre regard où se greffent d'autres interprétations , mais il faut savoir entrer dans ses codes Je reste à mon impression première par le choix des images  


 
Le plus intéressant (c'est un avis personnel  )il me semble, est le détail agrandi, isolé qui devient une composition différente selon sa propre  perception,surprenant des commentaires autour de moi sur des interprétations  surprenantes  Là est justement  cette faculté  d'observation 

Tel un travail de peintre

Détails dans la salle de bains de la Villa , jeu de la lumière et des formes 


 


 
Présentation originale de l' épreuve  jusqu'au format voulu , en délicatesse d'un beau travail 

J'admire 




D'une architecture à la reconstruction de Toulon après les ruines de la guerre et l'audace des réalisation L'artiste a su faire ressortir cette modernité qui nous est devenue familière




  Il faut pouvoir flâner tranquillement pour apprécier les nombreuses images de Toulon 

Je vous laisse juge et soyez indulgent lecteur de passage sur mes impressions qui ne seront pas les vôtres  


FIN  en majesté par ce totem d'espérance