On devrait attendre et butiner toute une vie durant
si possible une longue vie et puis très tard écrire dix lignes qui seraient bonnes
Pour écrire une seule ligne,
il faut avoir beaucoup vu des villes et des hommes , des choses et connaître les animaux ,
sentir comment volent les oiseaux
et quel mouvement font les petites fleurs en s'ouvrant le matin
repenser aux chemins inconnus dans des villes inconnues
et des rencontres inattendues
A des départs que l'on voyait longtemps approcher
A des matins au bord de la mer
A la mer elle - même
A des mers A des voyages
Il ne suffit pas de penser ...
Il faut des souvenirs
Rainer Maria Rilke ( Les carnets de Malte Laurids Brigge)
je préfère les volatiles qui accompagnent ta vie qui va à mes pigeons….
RépondreSupprimerbeau texte une fois encore de Rilke
Rencontre ...Parade et danse amoureuse cris de joie!
SupprimerC'est la vie qui va ...au bord de la mer comme derrière les remparts
Vent d'est en mer ...
« Les mouettes plongent, reparaissent, font claquer leurs grandes ailes. C'est leur vie que je voudrais vivre. Je voudrais apprendre leur science. Je voudrais parler leur langage, entendre les récits de leurs voyages. Savoir voler vite, pareil à une flèche sûre. Savoir scruter la mer à mille pieds de hauteur, savoir lire chaque ride, chaque tache, chaque tourbillon. »
RépondreSupprimerJ.M.G. Le Clézio L'inconnu sur la terre
La citation de Rilke pourrait être une préface aux écrits de Le Clézio dans L'inconnu sur la terre, même style, même philosophie.
Bel et bon Juillet, Arlette, merci pour tout, textes et images
Les idées se rejoignent effectivement à partir d'éléments naturels de la vie bien que Rilke ici en fait surtout une plongée dans ses souvenirs
SupprimerJ'aime beaucoup Le Clézio Merci Tilia pour ce rebond
Bonjour Arlette,
RépondreSupprimerJe me suis attardée sur ton Blog pendant cette journée de "travail musardante" chuttt
Belles images et beaux textes qui donnent envie de prendre le chemin des grands jardins et de faire comme cet escargot, l'éloge de la lenteur.
Trés bel été
Nadine
Merci Nadine de cette balade buissonnière le but est atteint de faire rêver encore un peu plus
SupprimerEspère se revoir bientôt à la rentrée
Bel été à toi Arlette
Tu nous offres là Arlette, un extrait de Les cahiers de Malte Laurids Brigge de Rainer Maria Rilke qui mérite d'être lu plus largement encore et bien qu'il soit très connu il fait partie de mes textes favoris qui dit la vie avec énormément de poésie et de sensibilité Rilke s'y dévoile et nous entraîne dans cette réflexion sur nous même, comment ne pas être émue par ses mots si humbles au fond... comme la vie qui va.... c'est aussi simple que ça, et pourtant peut-être pas !
RépondreSupprimerOui Monique! , certains textes sont souvent à reprendre pour y découvrir un écho nouveau , au gré des jours et des années .c'est ainsi que se forme la pensée ..et l'émerveillement de la vie....qui va
SupprimerMerci pour cet échange Belle journée AA