Toute une vie grouillante apparait là
Tapisseries différentes à chaque étages , reste de peinture d'une cuisine
, une montée d'escalier improbable
et l'emplacement des tableaux encore visible
Tableau abstrait
Elle- même, la paroi est une abstraction de la vie
Rilke là encore douloureusement en parle dans les carnets de Malte Laurids Brigge
"Là s'attardent les soleils de midi , les exhalaisons , les malades
d'anciennes fumées , la sueur qui filtre sous les épaules
Elles étaient là l'haleine fade des bouches
l'aigreur des urines
la suie qui brûle
les grises buées des pommes de terre
et l'infection des graisses rancies ...
...
Et tout cela qui monte du gouffre de la rue
On va penser que je suis resté là longtemps devant ,
mais je jure que je me suis mis à courir aussitôt que je l'eus reconnu "
C'est beau ces ruptures... comme des tableaux de de Staël...
RépondreSupprimerune case s'est ouverte je m'y suis faufilée
bien le bon jour
C'est vraiment un bon jour puisque vous avez pu passer
SupprimerAvec autant de matière et d'aspérité que chez lui
bonjour Arlette j'aime beaucoup votre voyage sur les murs et toute la poésie est là, troublante comme un tableau abstrait
RépondreSupprimerMerci Brigitte pour cette même sensation J'ai eu de la chance ce jour là , car depuis des bâches recouvrent le tout !! mais au fond avec imagination il est possible d'en faire encore un poème
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