Un joyeux tourbillon coloré nous entraîne dès l'entrée de la Galerie Estades Le champagne pétille dans un décor des Années folles d'insouciance et de joie de vivre
Parcours plaisant par la mise en scène des oeuvres qui dialoguent avec les sculptures et ces grosses boules en céramique reprenant les motifs des peintures (manufacture des émaux de Longwy)
Natif de Béziers Stéphane Gisclard (1966) joue des ombres et de la lumière, influencé aux Beaux Arts de Paris puis à la Grande Chaumière par le le cubisme aux lignes pures Art Déco il sait créer une ambiance festive
Chaque image expressive peut raconter une histoire ou nous faire entendre un air de jazz , instants fugitifs . Vertiges des regards lointains aux yeux baissés ou masqués par des lunettes noires , les traits sont vifs et tranchants , sourires énigmatiques parfois inquiétants d'autant plus que les scènes exposées se succèdent en voyage , voitures ,paquebots , piscines et naïades aux corps magnifiées, tennis et golf loisirs d'une société privilégiée
Rêve et Réalité , nous devenons spectateurs de lieux insolites aux parfums délicats et sulfureux
Beaucoup d'images mais justement là, se trouve le tourbillon des plaisirs (Planches numérotées s intercalées dans le texte pour un autre projet le tout version papier glacé)
Chaleureux accueil de la Galerie Estades lieu privilégié de nos découvertes AA
bravo une fois encore pour ce compte-rendu détallé et qui semble complet et pr"vis
RépondreSupprimerTrès foisonnant aussi mais il me semblait que le nombre ajoutait pour une fois une complémentarité nécessaire dans la proposition du peintre
SupprimerLes années folles sont de retour.
RépondreSupprimerOui Pierre il manque la musique et l'effet est surprenant et joyeux avec même un côté roman- photos des années 50 et les bulles de dialogues
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