Quand un évènement se produit voulu ou non , un mécanisme de pensée de met en place
Certains changent complètement de sujet , d'autres sont interloqués et restent méditatifs
C'est alors l'infini dialogue
du VIDE MEDIAN dont parle François Cheng
L'Homme recherche un élément pour illustrer un sentiment , une relation
Mystère incessant de l'échange entre le ciel et la terre
Le Sentiment -Paysage
Echange entre la montagne et la mer
entre les arbres et les rochers , entre un rayon du couchant qui s'attarde
entre la feuille assoiffée et l'arrivée de la pluie
Cet " Entre " qui surgit à tout instant sous nos yeux entre l'inattendu et l'inespéré , le mystère qui se dévoile dans ce qui se devine , qui advient au creux des interstices
C'est le royaume des intervalles
" L'infini qui sépare , le silex bref
de la flamme durable
L'appel de l'enfant perdu
de la mère qui attend
L'infini qui traverse le souffle du Vide médian
Là est le lieu de vie
Là est le lieu
Là est "
François Cheng (Le livre du Vide Médian)
Peinture Gao Xingjian ( L'attente 2004 encre de chine)
sagesse à mi-voix de François Cheng
RépondreSupprimeret si la peinture est belle, merveille de la surprise de ta dernière photo
Surtout frayeur d'un impact sur le pare -brise ...par un caillou lancé
SupprimerComme quoi ..."mystère incessant entre le ciel et la terre"
Assez étonnant le bouquin Le Livre du Vide médian de F. Cheng était sur ma table au moment où je consulte votre site, j'aime bien ces coïncidences, et reste dans le vif du sujet, d'autant plus que le thème de cette note m'interpelle favorablement tant par les mots que par votre façon de les illustrer, je reste donc "méditative" Quelle est cette première image ? Je la trouve très belle ?
RépondreSupprimerLes coïncidences sont souvent étonnantes entre esprits amis
SupprimerLa photo est une encre de Gao Wingjian reprise sur un journal d'art, car une rétrospective est organisée à Ixelles Prix Nobel aussi apprécié pour ses livres que pour ses oeuvres graphiques
Le "Vide médian" de François Cheng serait-il le "Vide parfait" de Lie Tseu ? vide que semble atteindre la peinture de Gao Xingjian.
RépondreSupprimerPeu importe, pour moi ce qui compte c'est l'instant de l'arrivée de la pluie sur la feuille assoiffée, si bien offert par ta (?) main.
Merci, Arlette, pour cet instant de réflexion poétique
La philosophie asiatique est complexe comme la peinture et nous avons souvent des difficultés à saisir ses métaphores et nuances pour l'adapter à notre esprit plus pragmatique
SupprimerLa relation de l'homme avec la nature et les éléments est universelle c'est là que nous nous rejoignons ... en poésie
Merci pour ta visite Tilia
Les voix du mystère.
RépondreSupprimerSignes ou simplement une association de rêves inconscients
SupprimerAmitiés Maria
c'est un beau déroulé Arlette, comme celui du parchemin
RépondreSupprimercette première image est si présente
chère Arlette
Pureté des lignes et des formes qui engendre le reste de la pensée
SupprimerMerci pour votre fidélité attentive
...et aussi grâce à vous Arlette je découvre les oeuvres de
RépondreSupprimerGao XINGJIAN, merci
Echange qui revient vers vous et vos écrits - poésies en découverte sur votre blog précieux
SupprimerAmicalement AA