Pascal Quignard et Marie Vialle explorent les ombres de la vie
"La scène comme lieu mental infini habité de corbeaux et de chouettes effraies
inspiré à nouveau par les" leçons des ténèbres " de Couperin pour infuser la musique des mots et dire l'intangibilité des êtres "
Beau et profond spectacle puissant , prenant ce dernier soir dans la bruine glacée vers le Théâtre Liberté de Toulon
Familier de l'écrivain un public restreint mais attentif décor sombre irréel entre les cris doux et effrayants des oiseaux et la voix profonde de Pascal Quignard dans l'ombre, il reprend les phrases de son interminable méditation sur la mort ,d'autant plus que sa partenaire précédente est morte en 2014 Carlotta Ikeda ,et la difficulté de poursuivre
Etonnante présence de Marie Vialle et sa performance vocale en cris murmures et roucoulements
Quand soudain un souffle et c'est un corbeau noir et inquiétant qui surgit du fond de la salle sur la table du lecteur ,noir et pointu ,
puis la face blême et mobile de la chouette effraie qui saute d'un bras à l'autre
Volent alors les images sur l'écran
"Ma mère ne m'a jamais touché"
Et c'est fini
Surprise et dans l'esprit du lieu , le temps de prendre mon appareil pour le salut final désolée l'émotion trouble les images
Photos internet
contente pour toi (un de mes bons souvenirs)
RépondreSupprimern'ai pas le dictionnaire sauvage...
Moi non plus , je vais le chercher Cela devait être beau aussi en première à Avignon Mettre ses pensées et ses méditations en scène est quand même audacieux et réussi
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