Tout simplement une méditation sur les
Vanités et Natures Mortes
passionnante Catherine de Buson
Les vanités Le Vain , le Rien le Temps qui passe
Les vanités invitent à méditer sur le sens caché de l'existence
Au XVIIème siècle c'est ici , l'univers opulent des marchands et aristocrates où se côtoient les beaux et précieux objets, les fleurs et les plaisirs de la tables
mais savoir au de-là des représentions fastueuses déchiffrer les messages cachés
les éphémères illusions d'un bonheur improbable par une mise en scène silencieuse, par la dégustation de l'oeil ( j'ai noté ... dans le noir , les mots et les expressions savoureuses particulières de Catherine de Buson )
L'oeil s'aiguise par des presque riens qui ne racontent rien
Une collation étagée de mets délicatement peints
Comme le temps suspendu en attendant les invités
Tout en contraste entre ombre et lumière dans la transparence des verres colorés
"L'homme est une bulle fragile qui finit par éclater "
Dans les ors et les plaisirs les Hollandais affichent leurs porcelaines chinoises , leurs verres de Venise , leurs tapis d'Orient et leurs fleurs et fruits exotiques , les sucres de cannes Et les fameuses tulipes venant de Perse qui faillirent les ruiner
L'oeil s'aiguise par des presque riens qui ne racontent rien
Une collation étagée de mets délicatement peints
Comme le temps suspendu en attendant les invités
Tout en contraste entre ombre et lumière dans la transparence des verres colorés
"L'homme est une bulle fragile qui finit par éclater "
Dans les ors et les plaisirs les Hollandais affichent leurs porcelaines chinoises , leurs verres de Venise , leurs tapis d'Orient et leurs fleurs et fruits exotiques , les sucres de cannes Et les fameuses tulipes venant de Perse qui faillirent les ruiner
MAIS...
Il y a toujours un insecte qui grignote une feuille , un ver qui rampe et un papillon tout en haut signe d'une envolée vers l'Eternel Les protestants et Calvin influencent la signification par le diable noir et prédateur le papillon où l'oiseau se rédempteur
La mort n'est ainsi pas à craindre même si le bouquet ou l'objet précieux basculent parle passage d'un chat farceur
La tête de mort est présente , la tulipe et le sablier
Tout en restant sages et tempérants par le citron présent et la spirale de la peau car il était conseillé d'ajouter à son vin quelques gouttes de citron pour ne pas s'enivrer!!!
Et tant encore de précisions des plus étonnantes
L'homme est une fleur qui se fane , splendeur et merveille d'un état en perpétuel chancellement
Pour terminer ainsi par les mots de Paul Claudel dans l'OEIL ECOUTE
"La lumière ne peut être que le symbole de Dieu qui nous percute
pour éprouver notre endurance"
Le philosophe méditant de Rembrandt est le mot de la fin de cette longue diatribe
AA
Illustrations cahiers de cours et livres perso et google pour 3 images
Merci à notre conférencière de grand talent qui sait nous faire regarder autrement
la grande époque des vanités (et du jansénisme ou pour la tradition des superbes oraisons funêbres) et la grande époque du début du capitalisme
RépondreSupprimerun rapport ?
Avec Calvin à cette époque et particulièrement en Hollande c'était l'angoisse de la mort , des enfers, l'espoir du Salut de son âme tout en continuant à bien vivre brillamment et en dénonçant les corruptions !! ce qui est mis en évidence dans ces objets et pratiques
RépondreSupprimerLe rapport est toujours le même !!!
Beaucoup de retard de lectures sur mes blogs amis ces temps ci, j'avoue ne plus réussir à suivre le rythme et je le déplore. Avec son joli choix d'illustrations, ton présent billet, Arlette, est une perle que je ne pouvais pas laisser passer.
RépondreSupprimerLes vies silencieuses du siècle d'or hollandais ne sont pas toutes des vanités, bien qu'il faille connaître tous les codes symboliques de la peinture hollandaise pour en juger. Le moindre élément évoquant la fin des choses, telle une fente dans la table (ou, plus lisiblement, une bougie éteinte) suffit à faire basculer la peinture dans le camp des vanités.
J'ignore si Catherine de Buson en a parlé dans sa conférence (y assister m'aurait absolument passionnée), mais à mon avis, les étalages fastueux d’orfèvrerie de certaines grandes vanités
me semblent le subterfuge employé par les peintres pour représenter toutes ces richesses sans bousculer les principes religieux de l'époque.
Ce qui rejoint la question de Brigitte à propos du capitalisme, ainsi que la "grâce irrésistible" (ou grâce efficace) des calvinistes qui leur permet de continuer à vivre fastueusement en dépit des préceptes de l'Évangile, comme tu le soulignes parfaitement dans ta réponse.
Pardon pour ce commentaire un peu long et belle fin de journée dominicale
Merci Tilia de trouver le temps pour venir vers moi Tout va si vite et je ne publie que deux fois par semaine environ selon les opportunités
SupprimerLe propos de la conférencière était basé en pointillé justement sur la société protestante du paraître discret mais fastueux de montrer ses richesses tout en prônant la sobriété ce qui ne s'adressait pas aux plus humbles ! , bien que certaines images dans des camaïeux de gris ,de poissons maigres du plus pur style mirabiliste, ce qui ne trompait personne
La bougie qui s'éteint mais dont la fumée monte en spirale ...vers le ciel comme l'âme. Tout un code
En quelques phrases il est un peu frustrant ici , effectivement de ne pouvoir en dire plus
Merci de ton attention
Bien belles reproductions qui me rappellent de vieux souvenirs. Étudiants aux Beaux-Arts de Rennes, nous avions chaque semaine, deux cours d'Histoire de l'Art que nous enseignait un professeur érudit mais rébarbatif . je crois que nous avons usé de tous les stratagèmes possibles pour sécher ses cours. Je n'ai compris que plus tard, ce que j'avais perdu. Je me suis rattrapé depuis.
RépondreSupprimerBelle soirée et merci pour ce très beau post.
Amitiés.
Roger
Cher Roger , Bien des étudiants se reconnaitront !!!! et la chance par la suite et de renouer d'une façon ou d'une autre avec ce qui nous a effleuré et dont il reste un désir inassouvi
SupprimerTu confirmes magnifiquement ce propos
Merci Ami
"L'oeil s'aiguise par des presque riens qui ne racontent rien "
RépondreSupprimercette phrase est magnifique et pétrie de vérité
merci, oui pour cette belle page
"L'oeil écoute" de Claudel à lire et relire
merci encore
Toujours ravie de constater ton attention précieuse à mes aventures dont je ne sais jamais où elles me conduiront ... les interventions amies sont un élan de plus
SupprimerBelle Journée Chère Maria