mercredi 8 janvier 2014

LIGNES INVISIBLES

Il va de soi que la mer que vous entendez au loin , ne se trouve pas dans le coquillage
Audacieuse méditation 

...Il y a une phylogenèse écrit Pascal Quignard  
Dans "L'origine de la danse "
"qui sourd sans fin dans le fond de votre corps , il y a des millénaires de millénaires
...La mer est perdue dans votre oreille comme la danse est perdue dans l'autre monde . 
Danse invisible , nage prénatale "
Pascal Quignard nous entraîne  au de-là du perceptible 
et de la maladresse du corps !! qu'il remarque dans les mouvements désorientés des nouveaux nés 
Maladresse  qui en fait la beauté ...
La lecture de ce livre est assez ardue pour suivre l'auteur parfois bien obscur
Pourtant Belle méditation ...selon les jours
La beauté  aussi parfaite de Carolyn Carlson  dans ses gestes épurés est alors le fruit d'une si grande maitrise d'un travail  si intense
En son temps j'avais esquissé ces mouvements tels un vol de papillon ou d'une fluide plante épanouie

Carolyn Carlson toujours présente  porte- étendard  d'un geste abstrait contemporain
 Elle vient de faire don de ses archives à la BNF .  Elle se détache des objets et documents comme s'est épuré son corps dans la danse
Cette information en fait  me touche beaucoup

6 commentaires:

  1. superbe (oui j'aime ce passage de Quignard, qui se retrouve d'ailleurs il me semble quelque part dans les petits essais) et sous beaux patronnages

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    1. Ne sais pas pour les essais mais il reprend ce thème déjà évoqué dans "Les désarçonnés "

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  2. Vaste et beau sujet qui m'a entraîné vers ce délicieux tourbillon de recherches, découvertes et redécouvertes qui laissent parfois perplexe, particulièrement intéressant et attirant et.... riche.

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    1. C'est cela qui est intéressant chez lui (et d'autres auteurs aussi) ,avoir le désir d'en savoir un peu plus par des pistes insolites

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  3. Virginia Woolf aurait écrit : " J'ai besoin de solitude, j'ai besoin d'espace ; j'ai besoin d'air. J'ai si peu d'énergie.
    J'ai besoin d'être entourée de champs nus, de sentir mes jambes arpenter les routes ;
    besoin de sommeil et d'une vie tout animale.
    Mon cerveau est trop actif. "


    (clin d'oeil, pour vous Arlette
    pour une fois je crois que je vois tout.....

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    1. C'est un comble de tout voir ... des lignes invisibles
      Quant à Virginia Woolf une inépuisable sensation renouvelée à chaque lecture
      Merci Maria Chère

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