Quand on n'a pas de poches , il faut savoir être inventif ...
Au Japon dès 1603 (début de la période Edo ) le royaume est apaisé réunifié et les petits objets utiles de chaque jour deviennent le support d'un raffinement particulier
Les japonais suspendent à leur ceinture leur bourse ou boîte , pipe fine et allongée ,pot à tabac avec de fines brindilles de tabac appelés cheveux d'ange pas( d'opium chez les japonais ) même un écritoire comme un petit carnet de notes , cette boite est en bambou ou bois de cerf SAGEMONO
décorée de feuilles d'or ou gravée est retenue par des cordons de soie que bloque une sorte d'anneau simple ou de figurines sculptées
NETSUKE
Là commence tout un rituel symbolique de représentation étranges et caricaturales ( Que l'on retrouve dans les bandes dessinées très appréciées (Manga ) des personnages mythiques
Tel ce petit bonhomme rouge à grosse tête, dont les bras et les jambes sont atrophiés car il a trop médité !! et ses paupières coupées pour ne pas s'endormir on dit même qu'en tombant ... elles firent pousser l'arbre à thé
Le musée nous offre une collection de petits visages grimaçants finement sculptés dans de l'ivoire, divinités , génies ou facétieux démons qui la nuit venue s'éveillent et prennent vie pour tourmenter les enfants ou ceux dont la conscience n'est pas en paix
KAMI ou YOKAI
Il est fortement conseillé par un décret en 1614 Que toute maison devait être pourvue de la représentation d'une divinité
Alors, les nuits de plaine lune on perçoit des bruits de vaisselle cassée ce n'est que la gardienne du foyer au corps en assiettes ( estampe Hokusai ) qui va se promener
Chaque représentation laisse parler de sa condition c'est un marqueur social et religieux Vers 1850 le Japon s'ouvre vers l'Occident et ces objets sont recherchés et toute une industrie s'applique à reprendre les modèle originaux les personnages sont plus grands et sous une vitrine du musée on peut admirer la finesse et le réalisme de ce petit monde rural ,pêcheurs, femme et enfants , animaux ,jardinier , laboureur
Sous le regard du cheval d'or( N'GuyenVan Minh ) que s'achève la brillant prestation de Frédéric Pédron devant un public attentif
Notes prises en résumé , sur le petit fascicule du musée et les termes du conférencier en espérant être restée dans le propos voulu
pour ne pas être trop technique sur le sujet assez pointu de l'histoire d'un lointain pays d'un autre temps
passionnant et je découvre le nom et l'existence des tonkotsus et senryus zutsus... et bien entendu plein d'autres choses
RépondreSupprimerUne belle note s'ajoutant à ma lecture de Murakami. Je suis en période japonaise ! Merci.
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