"Les merveilleux nuages" disait le poète
Que le grand vent déchire et emportent
Mais pas seulement
André Breton poursuit
"les nuages ne passent pas réellement sous les yeux , pour qu'ils apparaissent comme des points se suspension entre la terre et le ciel
C'est que regarder de la terre un nuage est la meilleure façon d'interroger son propre désir
... Sur cet écran tout ce que l'homme veut savoir est écrit en lettres phosphorescentes
en lettres de désirs "
Dans mon ciel de grands vents
Je vois des oiseaux de paradis
des chevelures en voiles latines
Je vois des fusées d'artifices
je vois des trous d'espérance
et des noirs de souffrance
Je vois des pierres de rêves infinis
Je vois des pierres de rêves infinis
RépondreSupprimerDans un carnet d'Eugène Boudin :
" Nager en plein ciel. Arriver aux tendresses du nuage. Suspendre ces masses du fond, bien lointaines dans la brume grise. Faire éclater l'azur. Je sens tout cela venir, poindre dans mes intentions. Quelle puissance et quel tourment ! Si le fond était tranquille, peut-être n'arriverai-je pas à ces profondeurs. A-t-on fait mieux jadis ? Les hollandais arrivaient-ils à la poésie du nuage que je cherche ? A ces tendresses du ciel qui vont jusqu'à l'admiration, jusqu'à l'adoration ; ce n'est pas exagérer."
Ah comme j'aime le monde insolite et merveilleux des nuages, éphémère et grandiose !!
Baudelaire, Bachelard, Victor Hugo, Andree Chedid, Herman Hesse, Bashô, Carème........poètes et philosophes n’y sont pas insensibles ?
Pierre Péju dans la vie courante écrit : "Glissent les nuages, écriture du ciel...".
Comme tous ces écrivains et poètes ont su et savent encore nous faire rêver
SupprimerMerci Monique avec les mots qui assurent mon propos
Cirrus, cirrostratus, cumulus, cumulonimbus, stratus, alto stratus...
RépondreSupprimerJe ne me lasse pas des nuages :
je les observe,
je les admire,
je les analyse,
Je m'y perds,
J'y retrouve mes rêves...
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee
Noms "barbares " pour rêves éphémères et changeants que le vent emporte
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