"Refaire dix fois cent fois le même sujet" disait Degas
"La peinture n'était - elle pas la quête jamais finie
d'une scène jamais vue ?
parce qu'il est relief dans la conscience obscure "
(écrit Camille Laurens dans Encore et Jamais)
C'est ainsi que Bernard AUBERTIN creuse , refait
indéfiniment et cherche l'indicible
Couche après couche , il passe et repasse
La lumière explose jouant sur la matière
Panneaux d'or somptueux changeants
qui paraissent mêmes et tout autres
Puis voilà le Rouge
six monochrome rouges ,essence même de la Vie
Ici des milliers de petits clous en rangs serrés
Là des crêtes de coq ou des trous !!
Rien ne change et tout est différent
Mécanique répétitive?
Non , toujours la même chose , sous mille aspects
Le peintre crée dans ce chaos "une harmonie intime
comme le retour de la petite phrase"(Camille Laurens)
L'angoisse monte de l'absence de lieu
L'esprit fugue , comme en musique
Gide explique qu'il écrit pour être relu
Qu'il n'y a de lecture que de relecture
C'est un art fait d'échos
Lecture- peinture- musique-amour
Le pouvoir de la répétition dans nos vies
PEINTURE SAVANTE LECTURE PASSIONNANTE
l'un et l'autre m'ont comblée
Tel un coeur qui bat et les saisons qui reviennent
Rythme de la vie
Bernard Aubertin
jusqu'au 26 Mai 2013 M A M A C Nice
travail, j'aime cette persistante recherche
RépondreSupprimerComme aussi la lecture en écho qui tricote la trame de la vie
SupprimerMerci d'aimer
Oh ! ça j'aime beaucoup
RépondreSupprimerdommage que je ne vois que trois photos sur six
Merci, cela me navre de cet invisibilité qui décline le thème de l'artiste
Supprimerj'aime ces reliefs
RépondreSupprimerde couleurs
cette aventure "marsesque"
Tiens ce mot "marsesque " est bien trouvé , de loin cela parait uni et le relief est d'autant plus fort
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