Derrière les lourdes grilles de son cachot
il pensait à la beauté éphémère des fleurs ,
aux sentinelles postées à la limite du ciel
Ami des grands espaces et de la cime des vents
Tout au fond de son tourment
la lune ne brillera que sur les monts lointains
Car son regard sur les pierres est son seul horizon
et sa certitude .....AA
il pensait à la beauté éphémère des fleurs ,
aux sentinelles postées à la limite du ciel
Ami des grands espaces et de la cime des vents
Tout au fond de son tourment
la lune ne brillera que sur les monts lointains
Car son regard sur les pierres est son seul horizon
et sa certitude .....AA
Château d'Ansouis ( suite )
belles sont les pierres, mais quand il est loisible de les ignorer
RépondreSupprimerL'homme est une prison où l'âme reste libre. »
RépondreSupprimerVictor Hugo
Dur destin
RépondreSupprimerQue celui de ce prisonnier...
Aux fins fonds du cachot
Il se voit condamné
Et que penser de ceux
Qui ne voient même pas
Un seul bout de ciel bleu...
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeee
Brigetoun
RépondreSupprimerComme toutes choses au fond ....belle et juste réflexion
Pensées au fil de l'eau
Mais l'âme souvent s'emprisonne elle même
Christineee
Prison du corps et prison de l'esprit ...nous manions ce matin bien des métaphores !!!
Merci d'entrer ainsi dans les cachots
Prisons et cachots
RépondreSupprimerAsphyxie l'âme tout autant
Dans un bloc de chair
"Le ciel est, par-dessus le toit,
RépondreSupprimerSi bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
--Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?"
Paul Verlaine
Tu ne peux savoir comme ton très beau texte est proche de ce que j'entendais de la part des détenus de longue peine dans ce centre de détention où j'ai essayé de les aider pendant six années. Leur rêve était souvent proche de ces lignes.
RépondreSupprimerL'oubli des détenus est leur seconde peine.
Roger
Monique
RépondreSupprimerl'enfermement est aussi au dedans de soi
Mémoire du silence
Quel bonheur de relire ces vers comme une petite musique qui trotte dans la tête
Merci de nous la faire partager si "bellement "
Roger
Toi tu es sur le terrain et merveille de se rejoindre en poésie et en image et je ne sais si dans cette belle restauration du château d'Ansouis et ce mur qui bloque le regard et les barreaux (d'ornement) il n'y a pas tout au fond de la partie médiévale un esprit d'enfermement c'est ainsi que je je vois surtout repli sur soi et oubli comme tu le précise
Merci Roger pour cette participation
Hello en allant trop vite ....impossible de corriger...désolée
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