lundi 10 mai 2021

JEAN AICARD ...IL Y A 100 ANS

TOULON   ce 13 Mai 1921 , pleure le chantre de la Provence Romancier , Poète et Académicien  


ll savait en quelques mots donner  la couleur et les parfums à son regard 

La frégate retourne au port, voiles tendues 

Et pour mieux voir la côte aux falaises ardues,

Je monte dans la hune où me suis un gabier

 La  vergue  tremble, il court sur cet étroit sentier

J'y suis habitué, dit - il ,mais prenez garde

ou encore

 Du haut de mon balcon balancé je regarde 

C'est le matin dans la brume au réveil 

Bourdonnant ,apparait poudroyant de soleil 

Mais dans ses brouillards d'or passe un trait écarlate 

Dans son bruit vague  , un chant de vingt clairons éclate

Le rideau  nuageux s'écarte déchiré...

Et laisse voir Toulon blanc , joyeux , entouré

 D'un  demi- cercle gris de collines austères

Dont tremblent les échos pleins de bruits militaires 

Son  immense arsenal plus grand que la cité

Fume déjà sonore en pleine activité...

et le poème se poursuit de vaisseaux en sculptures de clochers aux marins , une Ode à TOULON qui conserve ses souvenirs dans sa vieille bastide de la Garde ouverte aux amis et au public 


 


Image Var Matin  mai 2021


 
 

 

3 commentaires:

  1. à vrai dire j' préfère l'idée de ce qu'il dit à ses mots (mais bon c'est mon sale goût et en amitié toulonnaise OUI)

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    1. Oui , moi aussi mais c'était l'époque de versifier ainsi , suiveur du grand Victor je préférais Maurin des Maures Savoir si le relire maintenant ...il est préférable d'en garder le souvenir

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  2. Il avait d'autres atouts il me semble ...

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