TOULON ce 13 Mai 1921 , pleure le chantre de la Provence Romancier , Poète et Académicien
ll savait en quelques mots donner la couleur et les parfums à son regard
La frégate retourne au port, voiles tendues
Et pour mieux voir la côte aux falaises ardues,
Je monte dans la hune où me suis un gabier
La vergue tremble, il court sur cet étroit sentier
J'y suis habitué, dit - il ,mais prenez garde
ou encore
Du haut de mon balcon balancé je regarde
C'est le matin dans la brume au réveil
Bourdonnant ,apparait poudroyant de soleil
Mais dans ses brouillards d'or passe un trait écarlate
Dans son bruit vague , un chant de vingt clairons éclate
Le rideau nuageux s'écarte déchiré...
Et laisse voir Toulon blanc , joyeux , entouré
D'un demi- cercle gris de collines austères
Dont tremblent les échos pleins de bruits militaires
Son immense arsenal plus grand que la cité
Fume déjà sonore en pleine activité...
et le poème se poursuit de vaisseaux en sculptures de clochers aux marins , une Ode à TOULON qui conserve ses souvenirs dans sa vieille bastide de la Garde ouverte aux amis et au public
Image Var Matin mai 2021
à vrai dire j' préfère l'idée de ce qu'il dit à ses mots (mais bon c'est mon sale goût et en amitié toulonnaise OUI)
RépondreSupprimerOui , moi aussi mais c'était l'époque de versifier ainsi , suiveur du grand Victor je préférais Maurin des Maures Savoir si le relire maintenant ...il est préférable d'en garder le souvenir
SupprimerIl avait d'autres atouts il me semble ...
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