jeudi 30 janvier 2020

PICASSO MULTIPLE ET UNIQUE

Un retour vers l'insaisissable Picasso
On le croit ici , il est  déjà ailleurs  , et sème ses 60.000 oeuvres  comme il respire 
On croit le connaitre ..Mais non 
 Toujours surprenant  , ce n'est pas un hasard si Toulon l'accueille dans son beau musée
comme une pause et un renvoi à ses enfances avec la mer comme point essentiel  avec ses rivages et ses paysages  


Une cinquantaine  de peintures et dessins prestigieux sont présentés  en dialogue plaisant avec ses copains Braque- Duffy  -Gris- Kisling -Derain  se copiant les uns les autres en faisant ressentir leurs influences et qui ouvriront la porte à toute la peinture contemporaine
La mer stimule sa créativité comme  un bien être psychologique 
Il aimait venir à Toulon au Mourillon sur la corniche à l' Hôtel Nautilius 
( ancienne villa Jules Verne  et aujourd'hui Musée des Arts Asiatiques) 

Petits dessins laissés sur des tables ou cahiers en hommage ( photos Nice Matin)


 Dès  1896  les rivages de la Catalogne  le fascine , la lumière ,les  maisons , son regard saisit les formes primaires, il ressent un besoin impératif de structurer le paysage et la nature devient son grand atelier 












Horta  en Espagne




Braque  adhère  à cette vision  



Les fenêtres, les ouvertures  sont aussi pour Picasso  une fusion entre l'intérieur et l'extérieur quand l'inspiration s'ajoute après une étude de décors des Ballets Russes  de Diaghilev, ou une promenade aux arbres penchés 
Tout est pour lui sujet de peinture  (Paysage de Juan les Pins 1920)   il y a de nombreux exemples  ou Céret (1913)
Et ses amis Braque- Herbin- Gris -Kisling   le suivent
Paysage de Céret

Les arcades, les  terrasses se mêlent à la végétation Picasso revient toujours à la Méditerranée ce qui  donne lieu à des séries colorées   d'arabesques aux larges baies 
Le jardin devient son atelier et son atelier un jardin 
Juan les Pins
Public  attentif à l'écoute de Catherine Dupin de Saint -Cyr  et   et les  Amis du Musée
Son atelier et cette armoire qu'il garda jusqu'à la fin qui est toujours à Vauvenargues on retrouve alors  les paysages familiers


Et pour  terminer   ne pouvant tout  commenter   Cette imposante toile (130x195cm)
LA BAIE DE CANNES 1958   
quand la mer l,e ciel et les arbres luttent pour se placer dans l'envahissement du paysage  par la spéculation immobilière  
Ce tableau devient son manifeste en signe de protestation   de son rêve d'un Eden perdu 
C'est un parcours ici ,  qui laisse de Picasso une image plus humaine du personnage  incomparable et de son génie 
L'exposition se termine le 23 Février 2020





 

2 commentaires:

  1. a oui ! belle exposition et beau thème (bravo pour les dessins laissés au Nautilus, si j'avais su aurais pensé à lui en remontant de la plage)

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    1. Ne savais pas non plus ... hasard des lectures privées

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