Est -ce le fil du langage qui retient le cerf-volant de ce que nous sommes ,
ou est-ce l'envol du cerf - volant qui donne au fil cette tension particulière?
AVRIL
L'inacceptable retour , du printemps
Rampe , sous la carapace des choses
Ivoire de la solitude , aux veines violentes
Le corps est immense, et l'ennui , invente
l'aberration de la perspective ,
luisance grise des fatigues vagabondes
Le regard repart, d'où il vient , au fond de ses douves , couleur de cernes
Dans la cage des minutes
Des moisissures de lumière, s'amoncellent
A l'angle de l'effondrement et du commencement
Ô Mélancolie , au geste clair
et aux parfums verts
Annie Le Brun
Ombre pour ombre 2004
le passage, chaque année
RépondreSupprimerQui éveille la joie ou les angoisses , et chez le poète plus sensible encore
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