Troisième rencontre sur les neuf journées avec la virtuosité et l'enchantement , le lyrisme de Frédéric Chopin
sous les doigts d'Abdel Rahman El Bacha
à La Côte St André dans le cadre du Festival Berlioz ( Intégrale pour piano solo )
Sous une chaleur " caniculaire"( dit la météo 36°) il est vrai en attente devant l'église sous bonne garde d'uniformes bleus vigilants et sympathiques Déjà le plaisir de trouver la fraîcheur des voûtes séculaires
Surtout pas de photos si gentiment conseillé , dommage si près du virtuose je garde en mémoire seulement ses mains et son attitude calme et puissante
Et sobrement et de plus en plus fascinée par le jeu du pianiste ," registre de l'intime par les formes brèves "Mazurkas, Etudes ,La fameuse Ballade op 23
Des thèmes qui font vibrer l'âme , les souvenirs s'embrouillent et les larmes sont au bord du coeur Une heure trois quart sans interruption sans partition et la demande express de ne pas applaudir entre les pièces
Un exploit de tension et de vertige épuisant aussi pour le public anéanti
Merveille
Il était là ...il est déjà parti, mais les notes résonnent encore
après ce marathon ou presque
RépondreSupprimerdans la fraîcheur et le recueillement de l'église - ça a dû être de très beaux moments
Oui! vraiment un ravissement à ne plus savoir le pourquoi des choses et planer entièrement dans la musique
SupprimerAu delà de l'aura du lieu, ces instants sublimes portent l'émotion à son paroxysme , André Suarès disait "la poésie pure, c'est la musique" il disait également que transmettre cette émotion c'est de l'art, du grand art. Moment de pur bonheur.
RépondreSupprimerAlors mission accomplie au delà du possible même peut-être le contexte aussi aussi bien physique que moral avec toutes les pressions que nous subissons Je retiens les mots de Suarès pour mes commentaires sur ce reportage
SupprimerMerci Monique
Cela a du être merveilleux Arlette !
RépondreSupprimerUn dieu du clavier écouté comme il se doit, religieusement, sans applaudissements.
RépondreSupprimerMerci, Arlette, pour la découverte de ce grand virtuose, que je ne connaissais pas encore.
En l'écoutant parler de Chopin j'ai ressenti toute la profondeur de l'amour qui l'unit à la musique par le biais du piano et toute la sensibilité à fleur de peau de cet artiste, qui s'exprime simplement, sans fioritures.
La chaleur torride de l'extérieur a sans doute été un choc en sortant de l'église où il devait y avoir une bonne dizaine de degré en moins...