On ne s'approprie jamais une maison de famille
tant de présences habitent encore chaque recoins ou objets
que la raison garde en signe d'appartenance en y ajoutant une touche personnelle
comme des strates d'une roche qui subsiste au temps
on peut même à la rigueur entrer en débats intérieurs avec les occupants passés et toujours un peu présents
RépondreSupprimerDébats ou conflits !! il y a beaucoup trop de pensées qui rôdent .. rester sur sa ligne de conduite est le plus sage Merci Brigitte de comprendre ce dilemme ...sans fin
SupprimerÀ propos de maison, je n'ai pas oublié Baudelaire :
RépondreSupprimerJe n'ai pas oublié, voisine de la ville,
Notre blanche maison, petite mais tranquille ;
Sa Pomone de plâtre et sa vieille Vénus
Dans un bosquet chétif cachant leurs membres nus,
Et le soleil, le soir, ruisselant et superbe,
Qui, derrière la vitre où se brisait sa gerbe,
Semblait, grand oeil ouvert dans le ciel curieux,
Contempler nos dîners longs et silencieux,
Répandant largement ses beaux reflets de cierge
Sur la nappe frugale et les rideaux de serge.
Jamais eu l'occasion d'en posséder une, je me console en pensant aux factures d'entretien ;-))
Si bellement décrite par le poète !!! mais c'est surtout l'esprit du lieu qui prime , quant à l'entretien !!! le problème est entier et le partage est de rigueur pour les générations suivantes c'est un choix
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