Dans la lumière bleue de juillet 1949 , par la fenêtre du Régina à Nice ,ouverte sur l'immensité
le peintre rêve...devant un dessin "Le nu couché"
Une légère odeur de café l'entoure , sa pensée s'évade de son lit de douleur
.A 80 ans Matisse par la voix de Gilbert Croué nous entraîne vers ses merveilleuses Odalisques et ses souvenirs parfumés
C'est par le parfum que le désir s'ouvre alors Un dessin avant toute chose est "mouvement ", l'instant intime qui passe, sensation fugitive dans l'odeur de la térébenthine et des gâteaux sortant du four comme un voile invisible qui fait que tout est en équilibre parfait telle cette odalisque à la culotte rouge à Nice en 1921 dans mon atelier tout en haut du cours Saleya , une jeune fille était là comme à Tanger les odeurs nourrissaient mon travail
Voir et ressentir tout est est là
La paresseuse odalisque , elle avait enfilé un pantalon bouffant bleu , mais au matin ( c'est souvent le matin , l'instant de vérité ) rien n'allait , mon tableau ne tenait pas Il faut savoir être juge , j'ai tout repris en rouge !! cela convenait mieux , le rouge si difficile c'est un danger !...Dans l'atelier de Gustave Moreau avec Marquet Rouault Manguin tout était permis Le professeur extravagant et positif nous laissait suivre notre chemin
"La pensée par la ligne exprimée par la couleur " ses critères
Lors d'une virée avec mes amis nous nous sommes aventurés dans une maison close !en 1900 c'était la mode de l'orientalisme et décors vêtements, objets tout respirait l'aventure J'étais fasciné par les tenues et les parfums en est gardé un souvenir inconscient en composant mes odalisques ainsi qu'un tableau étonnant place de l'Opéra galerie "Goupil " de Gérôme un harem et des superbes femmes nues
évoluant dans une architecture inconnue d'un jeune homme comme moi
L'organisation d'un tableau m'interpelle , il doit y avoir une juste tension pour que tout s'équilibre Là une coupe , un citron un trait jaune sur un volet ..rappel du fauteuil
Se lève aussi un souvenir puissant de la grande odalisque d'Ingres et par la suite
" la chambre bleue " de Ranson ce peintre du groupe " Nabis " les arabesques du corps et des feuillages courbés tout est en mouvement harmonieux
Comme à Tanger les couleurs saturées la lumière et la beauté des femmes mais impossible d'entrer dans un harem , seulement les petites servantes timides et notre logeur sympathique
Voilà!!les yeux et l'esprit emportés vers d'autres ciels et les phrases s'enchaînant comme un ruban de sensations Gilbert Croué à trouvé une autre façon de présenter une conférence
par ce " récit - fiction "( quelques notes prises pendant la conférence et photos web)
Merci d'être restés avec nous AA
http://arletteart.blog.lemonde.fr/
voir aussi le poème de Théophile Gautier "La Paresseuse Odalisque" que récitait le jeune Matisse dans l'atelier de Gustave Moreau
Voir et ressentir tout est est là
La paresseuse odalisque , elle avait enfilé un pantalon bouffant bleu , mais au matin ( c'est souvent le matin , l'instant de vérité ) rien n'allait , mon tableau ne tenait pas Il faut savoir être juge , j'ai tout repris en rouge !! cela convenait mieux , le rouge si difficile c'est un danger !...Dans l'atelier de Gustave Moreau avec Marquet Rouault Manguin tout était permis Le professeur extravagant et positif nous laissait suivre notre chemin
"La pensée par la ligne exprimée par la couleur " ses critères
Lors d'une virée avec mes amis nous nous sommes aventurés dans une maison close !en 1900 c'était la mode de l'orientalisme et décors vêtements, objets tout respirait l'aventure J'étais fasciné par les tenues et les parfums en est gardé un souvenir inconscient en composant mes odalisques ainsi qu'un tableau étonnant place de l'Opéra galerie "Goupil " de Gérôme un harem et des superbes femmes nues
évoluant dans une architecture inconnue d'un jeune homme comme moi
L'organisation d'un tableau m'interpelle , il doit y avoir une juste tension pour que tout s'équilibre Là une coupe , un citron un trait jaune sur un volet ..rappel du fauteuil
Se lève aussi un souvenir puissant de la grande odalisque d'Ingres et par la suite
" la chambre bleue " de Ranson ce peintre du groupe " Nabis " les arabesques du corps et des feuillages courbés tout est en mouvement harmonieux
Comme à Tanger les couleurs saturées la lumière et la beauté des femmes mais impossible d'entrer dans un harem , seulement les petites servantes timides et notre logeur sympathique
Voilà!!les yeux et l'esprit emportés vers d'autres ciels et les phrases s'enchaînant comme un ruban de sensations Gilbert Croué à trouvé une autre façon de présenter une conférence
par ce " récit - fiction "( quelques notes prises pendant la conférence et photos web)
Merci d'être restés avec nous AA
http://arletteart.blog.lemonde.fr/
voir aussi le poème de Théophile Gautier "La Paresseuse Odalisque" que récitait le jeune Matisse dans l'atelier de Gustave Moreau
remarquable
RépondreSupprimeret beau compte rendu :)))
Merci Brigitte j'ai essayé de reprendre les phrases et l'idée de Croué
SupprimerToujours le même plaisir
RépondreSupprimerVoir
Lire
Apprendre
Comprendre
Merci Arlette
Ravie Bernard que cela vous plaise Belle journée dans vos " découvertes"
Supprimerun de mes artistes de prédilection
RépondreSupprimerje l'aime ...
Et surtout par tant de facettes où son Art se manifeste en nous surprenant toujours
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