Frôler les anges , goûter la musique des sphères
Sous les voûtes résonnent et murmurent
triomphalement les trompettes
Chaque note s'enroule ,vibre
décroche le coeur en un final
de fin du monde , par le "Grand Jeu"
Tous les sons d'orages , de pleurs et de cris d'oiseaux
sortent de ces tubes habillés de bois précieux sculpté
Ce jour dans la fraîcheur bienfaisante de l'Abbaye
Un jeune organiste virtuose nous submerge de beauté
Olivier Chardonnet donne vie à Nicolas de Grigny , Louis Marchand ,Louis -Claude Daquin
"Etre submergés même en l'absence d'eau "
dit Pascal Quignard dans le Salon du Wurtemberg
être tout entier plongés dans un mystère et
"Lorsque le souvenir se retire de nous ,
il ne se dérobe pas toujours sous une roche sombre ,
il n'est pas toujours aspiré par un tourbillon
mais reste parfois incrusté dans un geste ,
sur notre visage , au fond de nos yeux
dans le son de notre voix ...
sortes de détritus indicibles "
m'a soulevée de souvenirs
RépondreSupprimer"Soulevée" est le mot ...
Supprimeril est dit que la musique et certains sons font vibrer une partie inconnue de notre être
Pour mon retour un note qui m'envole dans les songes des anges où la musique est reine .Merci Arlette
RépondreSupprimerSalut voyageur...
SupprimerSans le vouloir nos billets se complètent
Belle image que celle des orgues dans le faux jour, il s'en dégage une poésie, une musique dans l'âme qu'un seul regard nous laisse entendre.
RépondreSupprimerMerci Monique d'entrer ainsi dans cette sphère de lumière comme un instant d'éternité votre phrase est très belle
RépondreSupprimer"une musique dans l'âme qu'un seul regard nous laisse entendre"