Acérées ,brusques les bourrasques s'ébruitent ça et là
A travers les buissons à demi nus et secs ;
Les astres semblent glacés sur le pourtour du ciel,
Et j'ai nombre de lieues à parcourir à pied
Pourtant je sens à peine la froidure de l'air
Ou le racassement lugubre des feuilles mortes
Ou les lampes d'argent qui brûlent tout là haut
Ou d'ici la distance à l'antre plaisant du logis
Car je suis débordant de la douce amitié
Que j'ai trouvée dans un petit cottage
.....
John KEATS (écrit en octobre 1816)
Sonnets( Seul dans la splendeur )
En harmonie avec l'humeur du jour
je pensais qu'elles s'étaient calmées, c'est exact, mais enfin y a avait encore un fort bon reste sur mon chemin, ou contre mon chemin cette nuit dans nos rues
RépondreSupprimerTrès beau le poème de Keats
Dans l'air du temps ...j'ai emporté et relu ses poèmes qui sont en accord avec l'humeur du jour!! pensé à toi avec l'évocation de "l'antre "
SupprimerQuel poète Keats, "Seul dans la splendeur", petit recueil où la beauté est à l'honneur où je reprendrai les mots de son traducteur Robert Davreu qui dit à juste titre :
RépondreSupprimer"Pour Keats à nouveau est vrai, est bon, ce qui est beau (...)
Comme Emily Dickinson à lire par petite dose car leur romantisme mélancolique exalte les sentiments et ici à la campagne ....loin des bruits de la ville cela est quelque peu tristounet !!
SupprimerPetit retour sur soi en fait
Qaund le sublime exalte les passions...
RépondreSupprimerTout en accord .... dans les brumes et la bise car ici ce que nous appelons joyeusement le mistral dans le midi
SupprimerIci c'est la "bise" et ce mot siffle déjà entre les lèvres en le prononçant
La maison des champs est encore endormie dans l'hiver
J'aime ceci vraiment beaucoup.
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