vendredi 3 décembre 2010

ANIME INANIME


En suivant la lecture de" l'Empire des Signes "
d'y fureter à son aise de souligner des passages ou commenter dans la marge par sauts et gambades (selon pierre Assouline)
de faire sien un extrait et de se dévoiler un peu soi-même.....
Je poursuis un thème sur l'apparence par la marionnette
"La marionnette est chargée de tendre à l'acteur le miroir de son contraire
Elle anime l'inanimé pour marquer sa dégradation , l'indignité de son inertie, la caricature comme reflet grinçant dont l'appartenance à l'ordre humain est rappelée sans cesse par une simulation "
Roland Barthes
Le montreur d'ombres Viet Nam

9 commentaires:

  1. caricature comme reflet grinçant oui, mais peut être pas les grandes marionnettes japonaises, plus humaines que beaucoup d'humains

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  2. Si belles elles sont et au-delà des apparences... si réelles et porteuses de raffinement .

    http://www.marionnettes.ca/documentation/histoire/japon.php

    Bonne soirée Madame

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  3. Brigetoun Maria
    Barthes met en regard notre marionnette occidentale (polichinelle- guignol )et la marionnette au Japon( Merci pour le lien Maria)
    le Bunraku convertit le corps fétiche désarticulé en corps aimable en discrétion et harmonie
    J'ai eu la chance d'assister à une représentation de ce théatre émouvant à Tokyo il y a qq temps tel un rêve

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  4. Arlette bonjour, mon oeil est parti sur la droite avec ce bouddha au visage
    "infini"
    et cette phrase sur le signe que je relis aujourd'hui chez vous...merci Arlette

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  5. Brigitte
    ce bouddha est très curieux et plein de mystère le moine Hôshi qui vivait en chine à l'époque T'ang
    il est cité chez Barthes dans "L'empire des signes"

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  6. Rendons le "saut et à gambades" à qui de droit, à Montaigne en l'occurrence...

    La marionnette, une épure
    la quintessence
    l'inachevé

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  7. AH!! AH!! Assouline plagit!!!!! le saut est effectivement au singulier
    j'aime bien "la quintessence de l'inachevé"très justement

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  8. FÉTICHE

    Petite poupée, marionnette porte-bonheur, elle se débat à ma fenêtre, au gré du vent. La pluie a mouillé sa robe, sa figure et ses mains qui déteignent. Elle a même perdu une jambe. Mais sa bague reste, et, avec elle son pouvoir. L'hiver elle frappe à la vitre de son petit pied chaussé de bleu et danse, danse de joie, de froid pour réchauffer son coeur, son coeur de bois porte-bonheur. La nuit, elle lève ses bras suppliants vers les étoiles.

    Pierre REVERDY

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  9. jjd
    Poésie pure d'un rêve qui fait battre même un coeur de bois tendre
    Merci pour votre passage

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