Zao Wou Ki précipite tout son être à la surface de la toile , mais garde l'équilibre , le souffle et l'énergie. Chacun peut entrer alors dans son tableau
Henri Michaux - René Char - Claude Roy - Yves Bonnefoy ont su parler avec justesse du renoncement et de la rupture avec sa culture d'origine
Dans les années 80 le passage aux grands formats , tel un chaos cosmique les masses colorées échappent au graphisme
"Travailler, travailler encore beaucoup , longtemps refuser la facilité rester dans la brûlure inquiète du désir.Je ne pars jamais d'une idée précise ,j'attaque la toile de tous les côtés et peu à peu la vibration naît"
Mondes fluides et mouvants, jeux subtils en profondeur
Les toiles de Zao Wou Ki agissent comme un poème lu à haute voix et fixe le moment ou le lecteur reprend son souffle ayant déjà dit et pas commencé à dire
(notes prises pendant plusieurs expositions et lectures de Daniel Abadie- Daniel Sausset -Béatrice Comte)
1964 sans titre 146X114
un goût que nous avons en commun (même si je préfère ses toiles moins rutilantes)
RépondreSupprimerAu début les peintures de Zao Wou Ki étaient monochrome il a eu du mal à passer à la couleur je pense aussi qu'elles avaient une grande force
RépondreSupprimerj'ai un coup de coeur pour la toile
RépondreSupprimer"Hommage à Henri Matisse" 1986
Encore une lecture en commun, la mienne un fabuleux numéro spécial de Connaissance des Arts
"Zao Wou Ki selon Daniel Abadie
Bonne soirée Arlette
Elisanne
RépondreSupprimerOui , je songeais inclure cette toile et l'inspiration de Zao wou Ki comme une étape dans son parcours , mais la place est limitée et ce travail entre trop dans la spécialité , d'ailleurs j'ai bien sûr un dossier travaillé en ce sens !!!
aves le numéro spécial .....
Merci Amie pour votre intérêt partagé