jeudi 17 septembre 2009

GEORGES ROUAULT suite


Un poème en prose de Baudelaire traduit parfaitement ce paysage


"...Un grand ciel gris , dans une plaine poudreuse , sans chemin , sans gazon , sans un chardon , sans une ortie, Je rencontrais plusieurs hommes qui marchaient courbés.Je questionnai un de ces hommes et lui demandai où ils allaientainsi;il me répondit qu'il n'en savait rien , ni lui , ni les autres, mais qu'évidemment ils allaient quelque part......

Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient aucun désespoir ; sous la coupole spleenétiquedu ciel, les pieds plongésdans la poussière d'un sol aussi désolé que le ciel, ils cheminaientavec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours"

2 commentaires:

  1. il y a une des toiles plus lumineuses que les autres dont je ne me souviens plus du titre mais qui dit qu'il y a des jours plus faciles que d'autres
    (elle se situe en entrant dans la pièce du bas sur le mur du fond tout à gauche)

    bonne journée

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  2. Oui , effectivement , c'est "il arrive parfois que la route soit belle" 1948 je viens de la retrouver sur le petit livre de l'exposition , d'ailleurs cela me donne une idée pour le prochain billet
    Merci pour votre attention

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