"Un écrivain ,n'est rien sans sa main pour polir les mots , parfois je dictais des pages , mais en vain
Alors j'écrivais de l'intérieur de moi, je composais des calligraphies dans le noir de mes paupières ...
... Je suis raide , le dos rompu de douleur, prostré dans une sensation de dislocation pour échapper à l'asphyxie,je cherche les mots pour nommer mon état et je ressens les mots" écrabouiller "claquemurer" "arc- bouté"
comme s'il avaient été crées pour moi
Un beau matin , le mot nuage , incarnant phonétiquement une matière impalpable qui s'amasse un moment dans le visible et se dilue dans l'invisible , me permet d'une traite de transposer en français le poème de Bo Juyi chéri de tous les chinois
Fleur, est- ce une fleur?
Brume est - ce la brume?
Arrivée à mi-nuit
S'en allant avant l'aube
Elle est là, rêve d'un printemps éphémère
Elle est partie , nuage du matin, nulle trace
François Cheng fût gravement malade pendant quelques années , couché sur le dos les yeux fixés au plafond
Extrait Et le souffle devient signe(2001) et son dernier opus Une longue route (2022)
Esquisse AA
belle esquisse pour cet hommage
RépondreSupprimerMerci il est vrai que sa complicité avec le peintre coréen Kim En Joog ,(qui me séduit aussi) a inspiré cette esquisse
RépondreSupprimerBelle esquisse, simple, épuré...
RépondreSupprimerMerci et Bienvenue
SupprimerBelle esquisse pour des mots de François Cheng.
RépondreSupprimerMerci pour l'appréciation et plaisir de vous retrouver ici
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