Ce soir là ...flottait dans la douceur de Mai, sur les jardins de la villa Jules Verne -Musée d'Arts Asiatiques..un léger parfum de fleurs impalpables
HYUN JEUNG nous invite à contempler les estampes réalisées sur du bois de récupération que façonne son stylet acéré , (ou gouge selon le travail) sans dessin préparatoire ,la spontanéité en est d'autant plus émouvante, à l'inverse des textes sacrés coréens sculptés sur du bois précieux trempé pendant des années dans l'eau des rivières
L'artiste Coréenne travaille en France depuis 1990 dans la continuité de la tradition coréenne depuis le XI siècle
Les encres à l'eau ou à l'huile animent les lignes sculptées et les passages successifs font vibrer le papier spécial Coréen ( fibres du mûrier)
Ceci est un résumé par le regard profane du spectateur ! un très bel album édité pour cette exposition en donne un plus large éventail
Le grand salon de la villa dont les portes -fenêtres s'ouvrent sur le jardin qui domine le petit port St Louis au Mourillon , illuminé de soleil ,des séries de fleurs stylisées s'épanouissent en changeant de couleurs grâce aux passages de teintes choisies , il semble même qu'elles frémissent
Juste à côté ,le petit salon dans la pénombre, volontairement plus intime Le contraste est saisissant, il s'en dégage une sorte d'énergie ...une série de texte sacrés " encre bleue" que l'oeil perçoit rose et l'optique de l'appareil photo .. bleu . Lumière qui se joue des sens par les couches multiples de peinture
plus loin une nuée de fleurs- feuilles légères papillonnantes sont comme une respiration ( cette oeuvre restera au musée )
Montagnes célestes rêves et nuages tel un voyage dans l'imaginaire Si vous le voulez bien
Un atelier sous les ombrages de la terrasse concrétise la douceur de ces envolées L'artiste est là , don précieux du savoir faire
Cet aperçu est très personnel par le ressenti et choix des notes choisies , captées par ci par là et les mots de Frédéric Pédron conservateur du Musée
L'étage supérieur sera pour une autre visite Le ciel se voile de mystère l'atelier a disparu les papiers envolés avec son enchanteresse de noir vêtue
A SUIVRE ....
je te comprends - crois que j'aurais été entre curiosité et émerveillement (avec une prépondérance de celui-ci)
RépondreSupprimerUn beau titre pour une exposition . Le monde de l'éphémère capté par les mots qui accompagnent les œuvres.
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