Les éblouissements de Nicolas de Staël en Provence
Les années 1953- 1954
Il lui faut cette atroce solitude
Pour se retrouver essayer de capter ce qu'il ressent , car sa vie chaotique le laisse parfois perplexe , son ami René Char comprend cette tragédie avec" ses mots comme des cailloux"Il découvre alors la lumière et le Vaucluse les pierres brûlantes de l'été
cette lumière vorace de chaque instant ,qui le détruira en 1955 à jamais Il pense alors qu'au delà de la lumière il peut revenir à la grande leçon de la forme
Char lui offre alors ces mots devenus célèbre du "Cassé bleu"
Sous la lumière au bout d'un moment la mer est rouge , le ciel jaune , les sables violets et couche après couche il cherche le maillage de la matière et il la sculpte
C'est unique
Il pousse le regard jusqu'à la douleur mais la douleur est là en lui , infiniment , jusqu'au bout
Il suspend ce non- finit en se donnant la mort à Antibes en Mars 1955
René Char écrit
"LES DIEUX NE DECLINENT, NI NE MEURENT
COMME L'OCEAN , SE RETIRENT
il maçonne à outrance (détails de la table rose)
Et se quitter après avoir flâné entre plus de 100 peintures et dessins , le plaisir de photographier les toiles en toute attention , dans un parcours agréable, aéré aux commentaires sérieux et intéressants ( la formation des jeunes conférenciers et conférencières est devenue performante)
les planches de cet article sont aussi tirées sur papier, choix personnel des oeuvres
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