Depuis deux saisons déjà le Vieux Poirier , gardien centenaire de la maison ,s'était fossilisé, figé dans ses arabesques graphiques
Refusant de le couper , car il gardait son charme pourtant , mais les mini - tornades qui traversent au galop , désormais les campagnes menacent de le faire tomber dangereusement et d'écraser d'autres plantes
Troué , tout crevassé ,vermoulu , moussu comme une peau de vieillard
Arbre vivant jusqu'au bout sa belle vie de poirier, cachette pour des générations de chats chasseurs de mésanges et de lézards
Relai pour les oisillons sortant du nid dans le mur avant le grand envol
Tant de fois dessiné photographié récolté même si ses petites poires acidulées faisaient grincer des dents genre poires de la St Jean disait Grand- Père Puis oubliées sur les branches régal de la gente ailée
Alors le Vieux Monsieur - Ami dit
" Les arbres sont comme les humains ils vivent et ils meurent "
Bel hommage aux vieux compagnon !
RépondreSupprimerSur ta première photo, comme un dernier pas de danse, lui l'immobile ♥
Le tronc se partage en deux comme des jambes en un mouvement gracieux tu as bien vu et j'ai demandé à conserver ce début d'entrechas
SupprimerComme Fifi, j'aime ce danseur immobile, relai propulseur d'oiselets.
RépondreSupprimerPlutôt que les flammes de l'âtre, les gouges et couteaux d'un sculpteur seraient un meilleur sort.
« La facilité du poirier à être travaillé est remarquable. Les fibres courtes et serrées prennent bien le tranchant de l'outil, la coupe est franche et lisse. Pour les grandes surfaces, le poirier accepte facilement le polissage à la lame, idem pour la laine d'acier. Autre avantage, il est "auto-cirant", en le frottant au chiffon, on obtient facilement un joli poli-ciré. » (source).
Amicales bises
Mais il faut être artiste spécialisé en ce genre de travail !!!! par contre les branches et branchages entreposées sur le sol telles une oeuvre d'art contemporaine !! que l'on rencontre souvent dans des salles prestigieuses... je la ressortirai pour une autre occasion comme un clin d'oeil moqueur
RépondreSupprimer( Aie!! Tilia rien à voir avec Versailles et cie !)
C'est toujours déchirant la mort de l'arbre, beaucoup de conteur ont écrit des textes remarquables à ce sujet, j'avais été émerveillée par le luthier de Venise de Claude Clément un petit livre magnifique Ediion Ecole des Loisirs et plus récemment le Poirier-Proche poèmes de Jean-Claude Touzeil aux editions le chat qui tousse.
RépondreSupprimerCette année j'ai vu mourir mon palmier, il y a quelques années mon eucalyptus et vu abattre un chêne centenaire malade aux abords de notre village, j'en ai été très affectée.
Cela rejoint ma pensée Merci Monique je vais rechercher ces livres en écho les palmiers comme les grands malades commencent par être tondus et leur aspect fait frémir !! il y en a pas mal dans le midi ainsi que les platanes et voilà que les oliviers suivent!!
Supprimerj'aime la photo de sa peau
RépondreSupprimerelle raconte
s'habille de mousse
rugueuse sans doute
comme la vie parfois
belle journée
Etre vivant avec les rides des intempéries subies , des soleils et des orages
SupprimerBelle soirée à toi Jeanne " Bleue" comme il se doit
Bonjour Arlette
RépondreSupprimerCe doit être déchirant de se débarrasser d'un arbre surtout quand ils sont là depuis si longtemps, je comprends que cela doit laisser un vide ...
De plus ton poirier a vu passer tellement de choses, alors oui, tu as raison de le garder jusqu'au bout,
Passe une bonne semaine
Un vide dans le paysage familier ...comme une disparition et" le bout " en hommage
SupprimerBonne rentrée à Toi ,suis encore à la campagne et la mer me manque ou tout au moins le bruit et la senteur Bonsoir Béa