Le portillon au fond du jardin que le lierre enlace , ne s'ouvre plus depuis longtemps
C'était la voisine qui, par le jardin nous offrait des oeufs juste pondus , ou le voisin une salade craquante et récupérait ses volatiles
Les poules et les pintades venaient faire un tour , l'herbe est toujours plus verte de l'autre côté du muret...
Le chat se cachait alors dans les hautes herbes et chassait les mulots
Le portillon était un passage de voisinage , une façon de papotage qui se prolongeait souvent devant un verre de menthe ou de grenadine
Le portillon est paillé de canisses désormais , car deux maisons ont poussé Il a fallu se séparer des champs , les tracteurs ne po uvaient plus travailler de si petites parcelles
Le portillon a bien des histoires à raconter sur la Maison des Champs
Le chat s'endort devant la menthe fraîche et rêve aux escapades de ses aïeux
Et les soleils couchants illuminent toujours le ciel au fond du jardin
Histoire du temps qui passe .... AA
et les portillons fermés sont toujours un peu triste
RépondreSupprimermais le jardin est si merveilleux que m'y installe en pensée
Ce n'était avant que quelques bouts de bois .. que rien ne distinguait , des champs clos puis amélioré
SupprimerQuant au jardin nous disons toujours "le pré" herbe drue et bosses à se tordre les chevilles, loin des super -pelouses voisines
C'est mieux ainsi
Nous sommes restés une trentaine d'année avec un vaste pré et les vaches au printemps comme voisines. Et cela me convenait, j'ai grandi à la campagne. Et puis de nouvelles maisons furent construites, les vaches ne sont plus revenues, les pommiers abattus. Il a fallu s'y faire mais les bonjours aimables du voisinage sont aussi un bonheur :-)
RépondreSupprimerStanley regarde d'un air dubitatif la menthe à l'eau :-))