Multiples replis du cerveau et de la pensée
Spirales infiniment déroulées comme le dernier esprit du lieu qui tourne comme les choses de la vie
"Sensation subtile du monde Il creuse son sillon , toujours le même
Etonnez -moi Benoit "
Ce matin ces mots entendus mais oui ! c'est lui le discret l' hésitant ?charmant tout étonné de ce prix qui surgit dans le labyrinthe de ses pensées
Recherche sans fin d'une adresse , d'un nom oublié d'une maison
qui n'existe plus, d'un téléphone qui sonne dans le vide
"Pour que tu ne perdes pas dans le quartier " son dernier opus
"Il avait peut-être tort de se plonger dans ce passé lointain A quoi bon?Il n'y pensait plus depuis de nombreuses années, si bien que cette période de sa vie avait fini, par lui apparaître à travers une vitre dépolie Elle laissait filtrer une vague clarté, mais on ne distinguait pas les visages, ni même les silhouettes Une vitre lisse , une sorte d'écran protecteur "
Dans les périodes de cataclysme ou de détresse morale pas d'autre recours que de chercher un point fixe pour garder l'équilibre et ne pas basculer par dessus bord"
Se plonger dans l'univers de Patrick Modiano c'est se retrouver inconsciemment embarqué
dans sa propre mémoire
Dessin Selçuk (le Monde)
Chaise Bistrot revisitée '(Musée Grassi Leipzig)
Photos AA
Extrait de " Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier " et FM le 11 oct 2014
voir aussi http://arletteart.blog.lemonde.fr/ Un autre texte
un prix Nobel qui nous donne un plaisir sans aucune réserve
RépondreSupprimerIl fait tellement partie de nos vies ...comme cette petite musique tant " décriée" et si justement nommée
SupprimerFan de Le Clézio et d'André Dhôtel, je n'ai pas encore lu Modiano, je l'avoue sans détour.
RépondreSupprimerL'occupation... j'en ai tant entendu parler par mes parents qui l'ont vécue peu avant ma naissance.
Ton billet me donne envie d'aller mettre mon nez, ou plutôt mes yeux, dans un de ses bouquins, histoire de voir si j'aurai le même coup de cœur qu'avec mon cher JMG.
J'adore l'illustration de Selçuk !
L'occupation .. oui !!mais reste en pointillé; c'est à mon avis et surtout ce qui me plait chez lui c'est toujours cette recherche , un peu comme Proust ou Virginia Woolf des sensations , d'un souvenir qui en entraîne un autre ou parfois se mêle presque une enquête policière , il faut entrer dans son jeu et se laisser porter " faire la planche" comme il écrit Tu aimeras je pense
SupprimerLe Clézio bien sûr!! tout une époque Quant à Dhôtel ne connais pas trop ...
merci chère Arlette, pour Modiano dont la mélodie surgit aussi dans nos pensées ( sourires)
RépondreSupprimerj'aime beaucoup votre photo du vase, elle est musicale, comme elle joue de ses reflets...
Toujours ravie de vos passages et vos commentaires encourageants , j'ai parfois l'impression de rêver beaucoup et devenir peu compréhensible
SupprimerVotre poésie me charme Merci