Quand sur le bateau le pied est moins sûr
Quand , alors surgit l'impression de flotter comme un bouchon
et ne rien pouvoir faire
Voir s'éloigner le rivage ...
Méditation marine en lisant le poète...
Tout départ est un rêve pour la soif
On sort plein de fièvre d'un grimoire déchiré
Qui a compté mille et une prouesse aux buissons d'Estramadure
Et jeté de vieille lunes dans le puits de l'Histoire
Qu'importe les mirages , les miroirs les mystères
Il y a plus de coeur et de faste
A s'en aller éperdument combattre nos peurs nos fatigues nos misères
Qu'à bâtir des temples et tombeaux
Nous n'avons pas de protections particulières
Ni casque ni cuirasse ni boucliers ni jugulaire
Pas d'amulettes pas d'oripeaux, pas même un dieu de raccroc
Rien qu'un peu de ce vent d'Est qui souffle encore contre nos lèvres
Les îles de terre ferme se trouvent sous nos pas
Aussi réelles que l'éveil de nos utopies actives
Aussi magnétiques que l'inconnu qui jamais ne ségare
Et sait de source foudroyée que toute la place est pour la beauté
La chance à nos yeux n'a pas perdu la partie
Nous sommes renaissants indomptés prêts à en découdre
Loin de Lacédémone d' Hissalick ou d' Ithaque
Ne suivant que ce qui s'improvise plus avant
Définitivement plus avant
jusqu'au bout de la route "
André Velter
Poète voyageur ( Jusqu'au bout de la route - Viatique du chevalier errant )
Photos AA( sauf la 5 capture d'écran )
oh qu'elle est jeune la navigatrice !
RépondreSupprimerIllusion d'optique... miroir sorcière aux pouvoirs magiques
SupprimerPartir en bateau (pas en HLM flottant) est toujours une aventure
RépondreSupprimerCar la mer n'a jamais été maîtrisée
Le sera -t'elle un jour ?
L'estivant la snobe, la domine
Le marin la respecte
Arlette a du entrer dans l'appareil photo pour faire de si jolies images
Le sujet y est entré tout seul avec le ciel complice
SupprimerMerci Bernard Grand -Marin émérite