Quand Rilke parle de Camille Claudel , sa rencontre lors de son travail de secrétaire avec Rodin
Quand ce rapprochement me plonge
dans une écriture alerte et poétique
d'Olympia Alberti (correspondance et manuscrit)
"Elle n'avait rien , et tout était à elle
C'était une impression quand je la découvris ,
seule, debout ,quand je la regardais
elle regardant le monde
regardant à travers le monde , loin
là où personne ne va souvent
...Elle avait un visage lumineux , au regard qui allait loin
qui semblait traverser les choses de l'appartenance
de la possession
Oui elle ne possédait rien et tout lui appartenait
Une sensation de vérité
( à suivre ) au gré de la lecture et de cette relation secrète
Peinture Philippe Chateau
je découvre cette rencontre - et me plaît - correspondance
RépondreSupprimerNe savais pas non plus et la rencontre au salon du livre avec cet auteur lumineuse m' emballée car cela est vrai et peu connu
Supprimer"......son visage porteur d'intense "...
RépondreSupprimerJ'adore ces mots !
C'est exactement ce que je cherche depuis toujours quand je regarde un visage , un regard , un arbre , un paysage , tout ce qui se présente devant les yeux .
L'INTENSE , l'essence , le coeur de la VIE .
Cette essence qui se cache le plus souvent , loin de ce qui brille .
J'ai beaucoup aimé votre citation :..."et l'homme écoute
surpris
sourire le silence"
Extrait d'un poème de Colette Muyard
L'Intense , l'Essence , se révèlent dans le sourire du silence .
Je vous souhaite une belle journée malgré les nuages .
Merci Jean je suis ravie de trouver un si bel écho
RépondreSupprimerComment rester insensible à cette note Arlette, comment ne pas m'avoir donné l'envie de lire Olympia Alberti dans l'or perdu de la joie ? parce que Camille Claudel, parce que Rilke, parce que l'art, parce que la poésie, parce que beaucoup de sensibilité, d'amour et de passion dans une écriture qui me parait excellente, encore merci de m'avoir fait découvrir.
RépondreSupprimerDécouverte pour moi aussi Monique et je vais même rechercher ses autres ouvrages et poèmes
SupprimerUn témoin pas ordinaire : Rilke, au regard pénétrant qui sculpte les mots.
RépondreSupprimerMais cherche sa voie aussi , ils se comprenaient et la vie les a séparé leurs destins étaient si différents
Supprimer