Un texte de Guy Goffette dans "Les derniers planteurs de fumée "Texte à rêver d'évasion en soi- même
"Il y a des terres lointaines où l'on aborde jamais sauf en rêve ? lorsque le soir tombe infiniment et que le ciel est d'un rouge d'opéra .On est assis sur le seuil accoudé à sa fenêtre et l'on regarde au fond de soi paisiblement s'écrouler ces grands châteaux , qu'une journée qui s'en va avait patiemment , laborieusement échafaudés"
"Il y a des terres lointaines où l'on aborde jamais sauf en rêve ? lorsque le soir tombe infiniment et que le ciel est d'un rouge d'opéra .On est assis sur le seuil accoudé à sa fenêtre et l'on regarde au fond de soi paisiblement s'écrouler ces grands châteaux , qu'une journée qui s'en va avait patiemment , laborieusement échafaudés"
Souvenir d'un soir de juillet sur le port de Toulon ....
Quand vogue le rêve
RépondreSupprimerVers de douces destinations
Une âme en voyage
Monique
RépondreSupprimerAvec l'imagination et la lecture tout est possible
L'invitation au voyage
RépondreSupprimerMon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Charles Baudelaire
très belle pensée Arlette, quand tout s'efface soudain, il ne reste que ce rien , que cela....
RépondreSupprimerMaria
RépondreSupprimerPlaisir de relire ce poème dont la dernière partie "colle" si bien et je ne m'en souvenais plus exactement Merci Chère Maria pour ce rappel
Brigitte
Que de rêves écroulés....mais rêves il y eut !!!et c'est merveille