Le Musée de Toulon présente dans ses salles rénovées les grandes photographies de KAREN KNORR.
Tout commence par une douce atmosphère de satin bleu et du renard roux et lustré regardant une invisible belle alanguie sur une méridienne ,
puis un héron au pied d'un bel escalier ,
mais souris, tortue ,blaireau sanglier et autres volatils envahissent les scènes parfaitement cadrées aux coloris choisis d'un musée ou château richement meublés
Une certaine angoisse s'installe par le regard d'oiseaux qui tentent de sortir de la scène ou d'un cadre et une ombre plane sans oiseau !!!! où est-il ?? derrière nous?
petit à petit l'enfermement , la violence le danger rôde
Même sur cette dernière photo (ma préférée )
un héron , un petit oiseau dans la maison stylisée du Corbusier (villa Savoye) où tout est conçu pour la joie de vivre , les oiseaux cherchent une issue
Esthétisme du rêve
référence aux surréalistes à Freud c'est l'artiste qui le précise , chaque image est un manifeste dans le moindre détail et la perfection (traitement par ordinateur, incrustations)
Ce ne sont plus des photographies mais des Oeuvres d'Art AA
Tout commence par une douce atmosphère de satin bleu et du renard roux et lustré regardant une invisible belle alanguie sur une méridienne ,
puis un héron au pied d'un bel escalier ,
mais souris, tortue ,blaireau sanglier et autres volatils envahissent les scènes parfaitement cadrées aux coloris choisis d'un musée ou château richement meublés
Une certaine angoisse s'installe par le regard d'oiseaux qui tentent de sortir de la scène ou d'un cadre et une ombre plane sans oiseau !!!! où est-il ?? derrière nous?
petit à petit l'enfermement , la violence le danger rôde
Même sur cette dernière photo (ma préférée )
un héron , un petit oiseau dans la maison stylisée du Corbusier (villa Savoye) où tout est conçu pour la joie de vivre , les oiseaux cherchent une issue
Esthétisme du rêve
référence aux surréalistes à Freud c'est l'artiste qui le précise , chaque image est un manifeste dans le moindre détail et la perfection (traitement par ordinateur, incrustations)
Ce ne sont plus des photographies mais des Oeuvres d'Art AA
décidément Toulon a bien changé depuis ma jeunesse, et j'aurais moins étouffé
RépondreSupprimerOui et des visiteurs !!! devant tout de même une approche difficile pour le public peu averti mais ravi! comme quoi............
RépondreSupprimerIl faudra bien un jour que j'aille voir ce musée
RépondreSupprimerSalut Bernard
RépondreSupprimerCelui ci est le Musée d'Art classique où parfois des oeuvres contemporaines comme ces jours ci , cassent les expositions et le fonds surtout XVIIIème et peintres Provençaux
En face dans l'ancien C Général devenu " Hôtel des Arts" c'est une vision nettement plus moderne
Venez Bernard vous serez enchanté
Drôle d'idée en effet d'intégrer des oiseaux de plein air dans cet univers qui n'est pas le leur. Bien que je connaisse un certain oiseau, nommé NOE, qui préfère la douillette maison au froid de l'hiver !
RépondreSupprimerAllez le visiter chez Alain et Marithé : c'est du vivant et du concret !
http://326292.over-blog.com/
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeee
Christineeeee
RépondreSupprimerTout est justement dans ce mélange insolite ....
Un certain côté surréaliste.
RépondreSupprimerLe héron semble hésiter à grimper cette drôle de chose que l'on nomme escalier; son attitude est noble, questionneuse mais sans effroi. et la pie, dans le couloir, se moque, l'excite: vas-y! vas-y! jacasse-t-elle.
J'aime également le renard échappé d'une fable, tenté lui aussi par l'escalier: y aurait-il là-haut quelques reliefs d'un festin qui de donna hier au soir?
Jeandler
RépondreSupprimerOui!! des interprétations jaillissent et d'autres aussi ...le petit panneau Sortie ?? et cet escalier qui va ailleurs ?la pie effectivement qui s'agite et toujours une composition parfaitement maitrisée Le rapport entre l'homme et l'animal rejoint la "fable " mais je pense que cela va plus loin encore, un peu comme désacraliser les musées et autres demeures historiques par l'esprit anti-bourgeois de l'artiste
Atmosphère étrange, pas forcément inquiétante tout au plus dérangeante, elle bouscule nos à priori, la place de l'animal, dans le nid de l'humain, bêtes familières d'un environnement proche des maisons bourgeoises entourées d'un grand parc avec en son centre un étang sous les grands arbres.
RépondreSupprimerEt voilà où cela m'a conduit : à l'extérieur de la maison, je suis dedans, je pense dehors, sortie d'un intérieur qui n'est plus ni dedans ni dehors, une demeure d'où l'on s'échappe, portes et fenêtres, escaliers, les oiseaux, le renard n'y sont pas captifs, invités et respectueux les uns des autres dans ce paysages autre que le leur qui les intrigue peut-être, on peut leur prêter des sentiments humains dès lors qu'ils sont admis parmi eux. Et c'est là où je voudrais en venir, l'amour que nous portons aux animaux nous permet-il de leur octroyer des sentiments humains en les humanisant, et c'est peut-être un clin d'oeil poussé à l'extrême, l'art a cet avantage d'offrir à chacun sa façon de sentir et d'interpréter ou tout simplement regarder, rêver, fabuler...
Merci Monique de venir nous rejoindre et d'apporter votre regard .....c'est intéressant et vos commentaires tous différents sont semblables aux questionnements des visiteurs de l'exposition , ouverture d'esprit et respect de chacun, pas forcément dans le projet de l'artiste
RépondreSupprimer