Il serait très présomptueux de reprendre les termes érudits de la conférence
de FREDERIC PEDRON
ce mardi . L'origine des mangas est d'autant plus intéressante que rien n'a changé dans l'élaboration du dessin et des thèmes depuis 300 ans et plus encore sur l'origine du dessin même précisé par DENYSE CARMAGNOLLE en présentation
Le point, le trait puis la courbe pour toute expression graphique Le dessin peut être superficiel approximatif , outil du quotidien , une action qui prépare à l'action
Présentation
Denyse Carmagnolle et Frédéric Pédron
notes prises pendant la conférence illustrations collection personnelle
Didier Patoux et Frédéric Pédron
Dès le XIII ème siècle des rouleaux apparaissent au Japon, la calligraphie se transforme en dessin avec humour dénonçant les comportements humains appliqués à des animaux familiers , sorte de caricatures en lignes sobres avec une particularité pour se démarquer du modèle chinois la technique du" brin d'herbe "qui varie et donne plus de possibilités d'interprétation
HOKUSAI (1760-1849)le premier a su vulgariser et diffuser ses dessins en grand nombre par l'estampe et composition de planches de visages aux expressions diverses mais très caricaturales de grimaces , presque un vocabulaire graphique de postures finement observées scènes de rues architecture ,animaux et dragons fantômes qui hantent les vivants .Je me souviens de l'exposition au Grand Palais en 2010 du foisonnement de la production difficile d'ailleurs car dessins assez petits dans la pénombre .les reproductions ici viennent du fascicule acquis ce jour là Un lexique de situations qui reprennent les légendes et contes de visages déformées effrayants qui semblables aux gargouilles de nos cathédrales pour conjurer le mauvais sort, ou fuir les démons. l'imagination est sans limite et le public reconnait ces références des légendes que les enfants aiment et redoutent .
les feux follets renards Hiroshige
Avant le XVIII ème siècle les rouleaux de peintures servaient surtout de méditation et de beauté (période EDO 1600 -1868) Quant à la technique qui perdure de nos jours par la BD quelques traits expressifs ajouter des jambes ou un long cou démesuré et le support d'une histoire avec la particularité du regard par de gros yeux HIROSHIGE en 1857 reprend les légendes des feux follets .L'évolution moderne garde ce schéma de personnages enfantins à l'aspect naïf mais diabolique sans oublier l'influence politique au détour des dessins dont certains furent interdits .Les petits robots gardent cet aspect , la représentation d'humains aux visages d'animaux sont une continuité dans les paysages de légendes .L'imagination et l'inventivité sont sans fin
Merci pour votre regard avec indulgence pour les puristes le sujet est si précis que ces notes ne sont qu'un résumé partiel et personnel AA
