mercredi 30 novembre 2016

RECAPITULATIF NOVEMBRE 2016

Novembre ; comme un besoin de nouveautés après les 
FABLES AU JARDIN 
et les péripéties de Dame au nez pointu , les attaques agressives des oies 
LE LONG DU CHEMIN 
un grand besoin de rentrer dans ses pénates  et 
RETOUR SUR IMAGES 
au théâtre Liberté et les choix  (de Juin  pour réservation)  se bousculent 3 fois ce même mois 
DANS LA SOLITUDE 
des champs de coton  et les rencontres étranges , qui déterminent plus que des paroles 
ELLE S'EN EST ALLEE 
une amie nous laisse poursuivre le chemin qu'elle aimait tant 

Repartir alors dans 
LE CHAOS DE MEPHISTO 
musique improvisée magistralement sur le film de Murnau  
pour un répit par des choix de lectures , retrouver un pavé , ou autre et  lire  avec bonheur 
LECTURES VAGABONDES 
tout en suivant l'Histoire  par flash d'un moment d'une séquence , en conférence
LA REINE JEANNE DE NAPLES 
et terminer ce mois studieux par des rires et  des retournements de  situations burlesques 
CIEL  MON PLACARD 
que Décembre et ses paillettes factices soit aussi  bienfaisant 
Toulon est déjà paré 


dimanche 27 novembre 2016

CIEL .... MON PLACARD

Charme et insolence  spectacle complètement déjanté  , et réactions imprévisibles
"Un vaudeville éméché où les monstres aux postures exagérés du théâtre de boulevard des années 70 sentent le parfum acide des kermesses les plus miteuses" 
et interventions burlesques d'une ouverture intempestive d'un placard d'où se déverse la misère du monde par des chants et situations farfelues par une cantatrice finlandaise des plus cocasses aux mots cruels par exemple ,il y en  a VI)
Chant V  
"Qui va tenir mon bras maintenant 
Quand je couperai les légumes 
Qui va panser mon coeur tout mou 
Quand je me coifferai d'un rhume 
Je vais chanter dans son placard Pour couplet mes idées noires
Et comme refrain pour l'éternité, L'une assassin , l'autre assassinée
Maman Dada Maman Dada 
Elles sont partie dans un baiser Maman Dada Maman Dada
Toutes mes femmes m'ont abandonné"
selon l'évolution de l'intrigue et des rebondissements  
Ecrit  et joué par Nicole Genovese et 8 comparses remarquables 
Dada (Nicole Genovese) et Louis  son amant 
Louis  ( Sébastien Chassagne )se découvre papa de la petite Louison ( Angélique Zaini)qui ne joue pas aux contes de fées mais écrit des lettres d'amour à de vieux grigous
La cantarice sort du placard  Marion Gomar
Mireille la bonne ( Adrienne Winling) sert de bouc émissaire 

et finira dans le placard comme pièce de musée sous les yeux de Maurice Ravel !! revenu des ombres pour finir son boléro 
Tout fini bien après tant de retournements , je craignais fortement les bévues !!!  mais aucuns accrocs ni lassitude  Un moment de rires sans calculs devant tant d'incongruités 


vendredi 25 novembre 2016

LA REINE JEANNE DE NAPLES

 Jeudi 24 novembre à 17 h
                                           Jeanne de Naples,
                        une Reine angevine au XIVe siècle
                                     Conférence d'André UGHETTO
                                         Agrégé de Lettres et écrivain

Notre invité qui a déjà donné deux belles conférences à  la Dante de Toulon sur deux poètes majeurs de la littérature italienne, Pétrarque puis  Leopardi, va  nous raconter cette fois comment lui est venue l'idée d'écrire sur ce personnage historique, haut en couleur, qu'on appela la Reine Jeanne, une pièce de théâtre intitulée "Jeanne vendit alors Avignon à son pape".
 Dans cette comédie, chacun des quatre actes a pour titre le nom d'un des quatre maris officiels de la célèbre reine. Bien entendu, on ne prend pas en compte  ses  nombreux  amants.
La destinée particulièrement piquante de cette femme, qui devint, entre autres, Reine de Naples, sera évoquée par l'auteur qui lira, au passage, des extraits de sa pièce. Par ailleurs, cette conférence, inédite à Toulon, offrira  à André Ughetto l'occasion de se pencher sur l'époque des papes d'Avignon et d'éclairer les rapports qui unirent jadis la famille angevine à l'Italie du sud et à la Provence.
Pour revivre ces temps passés   et le parcours de la Provence dont est issue  la jeune JEANNE  descendante de Raymond Béranger  avec  le désir de reprendre le fil de l'histoire et son développement (petite erreur sur l'affich :lire   XIVème)
André UGHETTO  et sa complice et intervenante pour animer les échanges de l'histoire et jouer certaines scènes de sa pièce de théâtre 

En répétition

mardi 22 novembre 2016

LECTURES VAGABONDES

Craquent les étagères, ploient les bibliothèques   il est urgent  de ne plus acquérir de nouveauté  et justement j'ai boudé le salon du livre ce week- end à Toulon ,  sachant ne pas résister et discuter avec connaissances , en un souvenir pourtant du  charme de Bernard Werber  en son temps ,parlant des Fourmis  Maintenant  voici les Chats
"Demain les chats "
" Il ne faut pas les sous estimer Les humains ont une capacité à survivre à tout .Il s ont toujours su s'adapter aux circonstances les plus difficiles.A chaque crise sont apparus des individus suffisamment intelligents pour permettre à leur société renaître "
(un peu déçue  pas la même veine que ses autres ouvrages)
  Et puis  les  Chroniques 1954 -2003 de Françoise Sagan   en poche amélioré- cartonné -réédité par son fils Denis Westhoff  
 Inconditionnelle de Sagan  et de sa façon d'écrire  !! clin d'oeil aussi à une époque familière  petit plaisir de la lecture d'un temps de jeunesse et de vie différente ,  si près ; si loin  et cette persistance à penser à Proust aussi ( tout se  tricote !!)
"Bonjour New - York"
"  Recette : vous prenez des tonnes de béton , le fer , le feu , l'argent , l'électricité , plus quelques décades Vous acceptez la démesure
"Belle oh!mortels , comme un rêve de pierre"C'est une ville édifiée .Nulle ville n'a l'air plus faite , moins laissée au hasard " 1955

 Et ainsi de suite par petits chapitres les mots jetés , coulent si bien  , si juste avec cet humour piquant grave  qui vrille nos esprits sous des dehors futiles
Avant de re attaquer un gros pavé de 1997 le" François 1er de Jack Lang"qui coinçait la dernière étagère menaçant de tout faire basculer

vendredi 18 novembre 2016

ELLE S'EN EST ALLEE

Je crois 
à la vie à la mort à la grande amour donnée ou traversée
Je crois
 à la vraie gravité à la tendresse impitoyable  
Je crois

qu'il faut mourir pour vivre 
 au coeur de la nuit au coeur de la pluie 
mourir avant de mourir
 pour ne pluie aimer mourir 
Je crois 
qu'il faut habiter la lumière , par un long questionnement 
sans réponse
Zéno Bianu   ( Infiniment proche  2000)
Extraits  "Crédo "

mercredi 16 novembre 2016

LE CHAOS DE MEPHISTO

Tourmenteur de l'humanité , la terre lui  appartient  ...
et toute la légende  se dessine alors, par la légende  du XVI ème siècle , dans ce film  muet  
  du FAUST  de Friedrich Wilhelm  Murnau( 1926)
 
La formation de Barre Phillips  figure américaine du Jazz et des musiques improvisées , réalise sur scène la bande originale en temps réel !!!( ensemble EMIR)
un combat de puissance musicale devant le film qui se déroule sous nos yeux 
Entre le jeu des musiciens
 Contrebasse, percussions, violoncelle,  guitare électrique,  saxophone, batterie et ténor , voix   
Placée dans les premiers rangs  difficile  de regarder sur grand écran  les images qui engloutissent,  
mais suivre cette improvisation  juste à quelques mètres ,avec  le jeu , coups d'oeil et enchainements  durant 1h 47  .... est en soi une performance 
 
 Un peu étourdie  , d'autant plus que je n'avais jamais vu le film en entier ! connaissant les fameuses séquences  , les images , cadrages , et tant d'études sur ce chef d'oeuvre  du cinéma
Tout simplement Bravo  au Théâtre Liberté 
Note
 Rencontre autour de l'improvisation qui porte au- delà de la performance du concert 
" EMIR joue une musique de composition spontanée , ressourcée de la mémoire collective et des trouvailles du moment .Ici les musiciens ont pour objectif une  manifestation sonore de leur place sur la planète et dans le cosmos"  Barre Phillips 
 
Malheureusement  sans photos perso  des musiciens dans la fosse , des détails  et les images du film derrière eux ,    hier soir,   Alors,   Imagine -  Imaginez
notes prises sur le fascicule d'entrée  Photos Internet

samedi 12 novembre 2016

DANS LA SOLITUDE ...

Dans la solitude des champs de coton ...
Dans une pénombre martelée par un gong profond   il est déjà difficile de repérer sa place et cette passerelle qui traverse la salle est impressionnante  surtout quand on aperçoit  Berling ,  là sans bouger dans le brouhaha 


Tout est en place  les mots les phrases se détachent claires,  dures, nettes  sans concession le " dealer" c'est ainsi qu'il est nommé,   inquiétant massif, menaçant d'autant plus qu'une voix féminine se précise dans notre désorientation et donne  une intensité plus grande encore par cette ambigüité
Tout est là dans  cette rencontre  que
Bernard -Marie Koltès écrivit  en 1985   et ici, à Toulon, Charles Berling sur ses terres met en scène cette incommunicabilité, cette offrande ,  ce refus de l'autre
 Tragédie en Trois points forts
 La main du dealer sur le bras de l'autre qui hurle comme brûlé, 
  l'offrande de la veste  piétinée  , refusée 
 et le crachat  en une explosion de lumière de bruits insoutenables 
 celui qui offre  ,qui suscite le désir de mieux comprendre  que l'autre refuse, ne sachant même pas ce qu'il désire mais reste là ,    arrogant dans son minable costume déchiré mais dont il garde la cravate !
" nous ne somme pas nés de la même mère "
Cette phrase  trois fois répétée 
Bref une création originale du Théâtre Liberté  , une fois encore nous enchante   par la force du texte bien sûr , et par le jeu des acteurs remarquables 
Photos en bis à la fin 
 (notes en  Impressions personnelles , car plusieurs pistes de réflexions sont envisagées bien sûr)

jeudi 10 novembre 2016

RETOUR SUR IMAGE

Tel  ce fameux" traveling arrière " flash back  et dans la douceur retrouvée revivre le temps de quelques images ,  les bourrasques de neige glacée  , et les volets refermés  de la maison des champs Petit coeur à l'envers et fleurs de givre 
 Le hameau poursuivra sa vie mais je ne souviens pas avoir vu de la neige en Novembre  le village  Moras  de la Drôme  des collines n'est qu' à 350 m d'altiude presque en Isère  et non loin de Grenoble




Après le mur des camions effrayants  à se demander si on passera ou non  
Coucou Avignon  le ciel déjà moins morose

    et si la Sainte Victoire pudique se voile  à gauche du pont  

 le Garlaban fume d'un nuage folâtre   et le bleu se précise 


  La Belle Bleue  est là 
Le Castelet toujours parfait se dresse dans le soleil 
4 heures de route
 Ouf  Stanley se redresse sentant " l'écurie"
Le port de Toulon à travers les arcades du front de mer 
 C'est toujours un périple  joyeux de partir mais si bien de revenir 
Nous sommes enfin  arrivés 
C'est ainsi  Partir - Revenir  pour mieux apprécier 

dimanche 6 novembre 2016

LE LONG DU CHEMIN

Une rencontre  assourdissante  mais heureusement protégée par un grillage  
Elles sont souvent au fond du jardin voisin , mais là,  par un ennui collectif  et le besoin de communiquer , 
ces dames cacardantes  piaillantes et agressives  nous ont offert une parade bien orchestrée  
Une revue   rivalisant avec les grandes scènes de boulevard

 Plus loin les biquettes tranquilles
Ainsi va la vie .... des champs

vendredi 4 novembre 2016

FABLE AU JARDIN

Dans le jardin endormi , d'étranges fleurs ont fleuri ,
 et le tracé n'est pas dû au jardinier

 Dans un autre temps , les enfants "montaient la Garde" comme Grand - Père en 14 afin  apercevoir enfin , le museau pointu , de l'intrus 


Les voisins désolées , chez eux point de tranchées 

Le froid , le givre vont parait-il calmer les ardeurs de ces visiteurs 
Morale de l'histoire Ne pas lutter et laisser creuser !!! car ce ne sont pas des prédateurs , mais des "préserveurs " ...mais pas des fleurs 
Hymne à la Taupe  
Photos  Internet de la taupe au museau pointu  que je n'ai jamais vu
 les grand ongles expliquent tout