samedi 2 juillet 2016

UN LIEU ... UNE MAISON

On ne s'approprie jamais une maison de famille 
tant de présences habitent encore chaque recoins ou objets 
que la raison garde en signe d'appartenance en y ajoutant une touche personnelle  
comme des strates d'une roche qui subsiste au temps 

Quoiqu'on fasse il reste toujours le creux du coussin du dernier assis

4 commentaires:

  1. on peut même à la rigueur entrer en débats intérieurs avec les occupants passés et toujours un peu présents

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    1. Débats ou conflits !! il y a beaucoup trop de pensées qui rôdent .. rester sur sa ligne de conduite est le plus sage Merci Brigitte de comprendre ce dilemme ...sans fin

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  2. À propos de maison, je n'ai pas oublié Baudelaire :

    Je n'ai pas oublié, voisine de la ville,
    Notre blanche maison, petite mais tranquille ;
    Sa Pomone de plâtre et sa vieille Vénus
    Dans un bosquet chétif cachant leurs membres nus,
    Et le soleil, le soir, ruisselant et superbe,
    Qui, derrière la vitre où se brisait sa gerbe,
    Semblait, grand oeil ouvert dans le ciel curieux,
    Contempler nos dîners longs et silencieux,
    Répandant largement ses beaux reflets de cierge
    Sur la nappe frugale et les rideaux de serge.


    Jamais eu l'occasion d'en posséder une, je me console en pensant aux factures d'entretien ;-))

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    1. Si bellement décrite par le poète !!! mais c'est surtout l'esprit du lieu qui prime , quant à l'entretien !!! le problème est entier et le partage est de rigueur pour les générations suivantes c'est un choix

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