samedi 31 octobre 2015

ENTRE OMBRE ET LUMIERE

Ombres furtives que l'on croit apercevoir au détour du promenoir, quand la lumière joue les architectes entre les colonnes sans artifice de sculpture d'une pureté minérale
A chaque fois le même choc de beauté que ce soit ici à Sénanque ou chez ses soeurs Cisterciennes en Provence Le Thoronet ou Silvacane.Une  mystérieuse impression assaille l'attentif
Le lieu , bien sûr  , choisit , isolé ,  caché dans un vallon pierreux , près d'une rivière et de la terre à travailler pour survivre et le parfait équilibre des masses et des lignes pour garder au coeur des hommes reclus la paix et le cheminement intérieur de rigueur par le travail manuel , selon la règle de St Benoist 

Vue de la route de Gordes qui surplombe l'abbaye ( à travers la vitre du car)et Carte postale en juillet certainement avec les lavandins en fleurs

Sénanque signifie :clos ,barrières, remparts ...chaque nom dérive d'un mot latin ou grec qui se rapporte au lieu , au "pourquoi "de la chose  Tel cistercien provient du mot cistel : roseau , La première abbaye de l'ordre ? Citeaux était implantée dans une région marécageuse près de la Saône Mais roseau peut aussi dire flexible!! sans se rompre devant la dureté imposée du cycle du travail et des offices 



"Le monastère prétendait montrer l'image d'une cité parfaite et de la perfection la plus sobre Ses structures , donc reposent sur le carré...parce que , pour lui Bernard  , Dieu est longueur , largeur, hauteur et profondeur Rien ne doit détourner le moine de sa recherche de Dieu .La simplicité et même le dépouillement caractérisent l'art  cistercien " Georges Duby Intérieurs nuit

" En ce moment précis où la nuit circonspecte hésite à guérir la plaie du jour "...
Les moines dans la grande nuit souveraine  ne doutaient qu'allait venir la vraie lumière et l'extermination des ombres où il n'y aurait plus ni extérieur , ni intérieur "


Le grand dortoir qui reste de nos jours vide , l'emplacement des couchettes est encore visible 
 "L'orsqu'ainsi  se levait le premier souffle du jour dans le déclin des ombres ..la traversée périlleuse avait pris fin , l'épreuve de la nuit s'achevait La communauté s'acheminait ver la porte au fond qui ouvrait vers la renaissance des premières prières "
Depuis 1988  une vingtaine de moines vivent à Sénanque 

Pour plus de détails pratiques et historiques , un autre recueil est constitué , ceci n'est qu'un fort ressenti de "l'esprit du lieu" entre "ombre et lumière "
(Voir aussi Blog images imagine le monde arletteart) 
extraits du texte Georges Duby Intérieurs  Nuit
Vitrail de l'Eglise   Notre Dame de Sénanque par le maître verrier Louis René Petit  1994 
Aboutissement d'une réflexion avec les moines de l'abbaye , Simplicité et couleurs atténuées sans représentation ,oeuvre, contemporaine issue des techniques anciennes























mercredi 28 octobre 2015

RECAPITULATIF OCTOBRE 2015

Octobre s'est ouvert en réflexion et divergence de point de vue par une
QUESTION  
entre bonne et mauvaise photo , il en est de même pour la peinture en regardant  le travail précieux de Chen Yiching
COSMOS  OU POESIE NACRE 
ressenti poètique et prouesse technique ...là encore tout diverge 
POURQUOI 
certains jours tout se détraque du matériel à la pensée contestataire , le chemin se fait 
PAS A PAS 
vers la découverte d'un atelier d'artiste , le 
MESSAGER 
au théâtre arrive à propos avec Meursaults en attendant 
l'INVITATION 
d'Alain Brunet à visiter son atelier et pénétrer dans l'intimité de ses créations , création de la nature aussi que l'homme exploite par un 
RECADRAGE
d'ocres ,d'harmonie d'or  et de brun pour ne faire qu'un saut chez Klimt aux icônes magnifiées et pourtant si humaines , contestataires d'un ordre établi
DE L'OR ENCORE 
afin de clore les jours flamboyants  d'Octobre , comme pour se faire pardonner à l'avance la pluie de Novembre et son cortège de ...
 je ne sais encore .... Telle est la vie qui va à découvrir

lundi 26 octobre 2015

DE L'OR ...ENCORE

OR de la saison qui frôle les arbres et les feuilles volantes au petit vent 
Palette changeante selon les rayons du soleil 
 Ephémères images  
 Loin du bleu de la mer bleue 
Cet or offert est toujours émouvant comme un dernier flamboiement 


La vieille maison voisine est enfouie dans sa splendeur
Je  ramasse une  feuille comme un signe de bienvenue sur la pas de la porte
Et la Madone tout en haut de sa petite montagne veille sur le village
Le jardin est aussi or sur fond de d'abricotiers lumineuxet

 

mercredi 21 octobre 2015

FEMMES EN OR

Femmes Fatales selon François MARTIN notre  brillant conférencier  au Musée de Toulon 
Femmes Fatales avec cet esprit de contestation et de "révolution" d'une partie de la bourgeoisie en réaction à la suprématie de l'aristocratie autour de l'Empereur François Joseph et des fastes de la Vienne triomphante de cette fin du XIXè siècle Gustave Klimt devient tête de file de cette "Sécession" moqueuse et irrévérencieuse 
Cette Athéna en 1902   fait réagir en devenant la première femme fatale , Elle est menaçante contre l'ordre conservateur  Klimt à a 40 ans 
" Tu ne peux plaire à tout le monde , plait à quelques uns seulement" Schiller 
Mais ce  mouvement élitiste  fourmille  de rivalités et intrigues  Klimt prend ses distances (1905)et se consacre au plaisir de la peinture et des représentations de la femme dans sa splendeur :Style d'Or et Mosaïque , l'ornement prend la première place  et l'explosion de son talent est à son comble  La femme  présentée une icône entourée d'or et de lumière dans toutes les situations de l'amour , de la maternité et du grand âge , même si la femme se libère , l'homme est très présent , dominateur et protecteur magnifique dans " Le baiser" et ses détails 


Isolé du monde dans une sorte de cocon , les motifs masculins aigus  et féminins par les courbes de la cape la douceur du geste protecteur  la femme à genoux soumise 














Les fleurs comme un jardin d'Eden  etc ..



Dans ce foisonnement seuls les visages et les mains apparaissent 
Merci François Martin pour cette Prestigieuse démonstration théâtrale de vos talents , bien que la salle ne soit pas  à la hauteur de vos prestations  la salle Mozart en sérieuse réparations le plafond s'écroule !!!
                                                                                        Dernière image sur un écran trop petit 


Notes prises pendant la conférence  hier soir , en espérant être restée fidèle  à son propos  plus de détails dans un autre recueil - papier plus complet 

lundi 19 octobre 2015

RECADRAGE

Dans le flot des variations colorées entre Passé et Modernité 
 L'oeil se joue des assemblages et des contrastes
Est - ce un hasard ? 

Sous la fine poussière d'ocre dans les ateliers endormis  le même esprit recadre les camaïeux 
et pour cette image désuète où tant d'hommes et d'enfants ont souffert  brûlés  par les particules du broyage des pains d'ocre extraits des carrières de Roussillon et alentours, Une
Incursion plus détaillée du processus étonnant  depuis l'antiquité jusqu'aux années 6o 
 sera pour une autre fois ... 
Ce jours , c'est  juste cette  Harmonie 


Un billet court parfois selon le sens critique! est plus fort en impression  ressentie, qu'une longue description que chaque livre ou clic !! d'Internet  exploitent avec" bonheur!!"C'est une vision personnelle  que mes amis fidèles et porteurs de belles lettres sur leurs pages , comprennent


c'est le propre d'un blog ! ou d'un article sur tel ou tel sujet  , la lecture d'un
 entretien remarquable avec Anne Tronche ( Journal des Arts) me conforte 
AA 

mercredi 14 octobre 2015

INVITATION

Un atelier d'artiste  c'est  toujours un grand espace bric à brac  , lieu de travail , de créativité à chacun selon sa personnalité  
mais pénétrer dans son antre  c'est un peu violer son intimité et sentir imperceptiblement  les oeuvres en gestation par le regard porté qui bien souvent n'est pas celui du créateur 



Dans la douceur de la campagne Aixoise à Bouc Bel  Air exactement 
Alain Brunet nous reçoit
Photographe- Comédien- Auteur- Musicien et Pédagogue  Toutes les facettes de son art explosent dans chaque détail  
Cela paraît si simple
Une petite musique sérielle et tout s'anime  et  le rythme s'affiche
 Alors le regard frôle les murs ,  s'arrête devient cadrage et harmonie baroque comme le maître des lieux , souriant , calme et solide Il  nous dévoile des secrets imprévus du pourquoi de ceci ou de cela , mais pourquoi ?
 la sensation des objets et leurs organisations sont là 

Comme le parcours prestigieux  de cet artiste modestement évoqué au gré d'une phrase 
Acteur ,Metteur en scène    et le désir reporté  pendant des années de prendre un pinceau
Temps de réflexion volontairement accepté pour s'épanouir enfin dans cet univers bouillonnant de créativité qui s'alimente et se transforme par le vécu des sensations
C'est un être Lumineux
                                                                                        

                                                                       


Tout en haut un autre espace nous invite  entre deux cafés odorants et rencontres insolites












Avec un clin d'oeil d'humour  et mille choses encore  dont je parsèmerai dans le temps  des Images - Textes selon l'humeur du jour 

A BIENTÔT
AA 











mardi 13 octobre 2015

lundi 12 octobre 2015

LE MESSAGER

Comme un reflet, un regard élargi et critique du roman de Marcel Camus  l'Etranger 
entre le monologue du Fils et les incantations musicales de la Mère...
devant la maison où elle fut domestique , dans cette cour prés du citronnier où repose le " français"qu'il a tué 
Les  deux meurtres sont parallèles, celui de l'arabe anonyme et celui du français  dans ce texte " "Meursaults contre - enquête "de Kamel Daoud 
Une traversée de l'histoire de l'Algérie inscrite dans la chair du héros à travers des destins individuels 
  Camus comme Daoud aujourd'hui seraient-ils des éveilleurs de conscience ?




Extraits de l'entretien avec Philippe Berling  propos recueillis par Jean - François Perrier pour le Festival d'Avignon 2015
 Adaptation et Mise en scène sobre et puissante de simplicité par Philippe Berling  
Interprétations remarquables d' Ahmed Benaïssa et Anne Andréotti
Dans la petite salle pour cette représentation plus intime 
Et par une audace personnelle le dessin du catalogue illustre un poème d'Eluard 
sur" images imagine " blog le monde

samedi 10 octobre 2015

POURQUOI... POURQUOI

Pourquoi ?  pourquoi?
  Dit l'enfant qui ne comprend pas la vie 
Parce que ...  Tant de fois répondu 
Dis moi Monsieur Le Grand Manitou des Grands mystères 
Dis moi pourquoi les batteries se déchargent sans que l'on s'en serve 
Dis moi pourquoi l'ordinateur se désorganise toujours quand on s'y attend le moins 
Dis moi pourquoi les trains s'arrêtent 
et les lettres sont des maux que les mots déchirent 
Dis moi pourquoi le monde va de travers dans ton ciel si bellement étoilé
Dis moi