mercredi 31 juillet 2013

RECAPITULATIF DE JUILLET

JUILLET  a été sensations  par tous les sens en éveil 

L'été avec ses cris d'enfants et les murmures vers la plage
FONDS SONORES 
Se perdre sur un escalier sans fin ,le regard  aux aguets  à Montmajour 
PARTIR ... REVENIR... 
 Effrayée par la puissance du 
CORTEGE FUNESTE 
Fuir loin des sollicitations innombrables et
SE CACHER DANS UNE FLEUR 
Retrouver la réalité de la nature pour 
AJUSTER SA VIE 
en tâches estivales confitures et conserves 
Lire des poèmes 
ELLE S'APPELAIT EMILY
Rêver devant des ciels de cartes postales les 
SOIRS D'ETE
Goûter le moindre changement en appréciant 
L'INSTANT EPHEMERE 
Avoir grande peur en éclairs tonitruants
SUR LE CHEMIN  
et prélude à la suite des jours  par la sagesse impassible du génie de la maison
LES VACANCES DE STANLEY 
Que sera Aoùt? 
A chacun son aventure 
AA




LES VACANCES DE STANLEY

Surveiller les oiseaux dans le spirée
Sauter  sur une sauterelle imprudente
Attendre  une éventuelle sortie de la taupe qui frémit sous la terre 
Stanley , Chat  des Villes
 retrouve son instinct  de chasseur à la campagne 
comme son homonyme ancêtre découvreur des sources du Nil 
d'où il tient certainement son esprit d'aventure et même
 d'envisager une petite sieste sous le parasol  


Bon début de récapitulaif  de Juillet
 

lundi 29 juillet 2013

SUR LE CHEMIN

Eclair dans la fureur tragique de la nuit 
Ce soir dernier soir
 Séisme sublime sur le chemin , comme un pincement de coeur

DEVANT L'ECLAIR
SUBLIME EST CELUI
QUI NE SAIT RIEN
Bashô
 Tel est le haiku  dans sa brièveté , Tel un éclair dans la nuit , dans la vie 
"l'éclosion spontanée d'une fleur de sens "

dimanche 28 juillet 2013

INSTANT EPHEMERE

Il a su dans sa brève existence saisir la vibration  et la palpitation de la vie 
cet instant précieux et éphémère qui ne reviendra plus 
Il a cultivé avec cet humour très anglais de mêler le tragique et le grotesque de certaines situations , par une pirouette de son imagination créative 
 Tel 
POUR UNE FEMME APERCUE PRES DU RIVAGE

Depuis que je me suis entortillé à la toile de ta beauté
Et prendre  au collet de ta main dégantée
Et pourtant je n'ai jamais regardé  le ciel de minuit 
Mais de tes yeux je vois la lumière qui ne s'oublie
J e ne peux poser mon regard sur la carnation de la rose 
Mais vers ta joue mon âme prend son essor
Je ne peux regarder aucune fleur en train d'éclore

...A contre_ sens ses douceurs , car tu éclipses 
Tout délice par la douceur du souvenir 
Et porte le chagrin au coeur des jours chéris 
John Keats (1818)

mercredi 24 juillet 2013

SOIRS D'ETE

OH! comme j'aime par un beau soir d'été
Quand les lumières à l'ouest déverses ses flots d'or
Et que sur les zéphyrs embaument calmes dorment
Les nuages d'argent loin- loin laisser 
Toutes les pensées les plus mesquines  m'offrir la douceur du surseoir
 
 
... Peut-être sur l'aile de la poésie prendre essor 
laissant souvent une larme délicieuse perler 
Lorsqu'un chagrin mélodieux m'ensorcelle les yeux 



Une suite rêveuse  avec John Keats  
autre poète des incandescence et variations  de la nature 
Choix très ciblé pour ce Bel été 
Afin  rester en harmonie
en partage 
AA



samedi 20 juillet 2013

ELLE S'APPELAIT EMILY

Et ne savait pas qu'elle était poète...
Elle remplissait des feuillets retrouvés épars 
qu'Elle cousait en cahiers 
Elle écrivait à ses amis de longues missives 



Son inspiration créative 100ans après des tunnels de silences 
et des murs d' incompréhensions se révèle à nous 
comme une aventurière de l'esprit et de l'âme 
Elle ne désirait pas être publiée
Plus de 1790 poèmes répertoriés d'une oeuvre cahotique

 

Si ce n'est  dans les quatrains comme fil conducteur
car ce sont des dialogues qui ,
 par le truchement de la poésie dessinent 
un amour impossible de renoncements  et de  dépouillements


"Mes seules nouvelles 
De bulletins à toutes heures 
De l'immortalité 

Une Mer sépare - du Mien 
les autres Pays

Mais les Fleurs -
en Ambassadrices
Entre nous négocient" 



Avant qu'il ne viennent, on soupèse le Temps
Il est Lourd  il est Léger - 
 Quand il s'en va , Une vacance 
Fait pencher la Balance  "


Exaltation  mortifère et fulgurances , les textes 
d'EMILY DICKINSON  sont à lire  dans cet esprit du XIX siècles romantique d'une éducation  puritaine 


" La perspective , par de là de la Tombe 
De voir sa contenance 
Me soutient comme des Gouttes impériales 
Administrées au Quotidien "

Extraits inspirés par les notes de Claire Malroux en exergue des Quatrains (Gallimard 2000)




Cette lecture  souvent reprise correspond 
si bien au spleen de la verte campagne 
ce jour 

mardi 16 juillet 2013

AJUSTER SA VIE

Rêver dans les fleurs ...C'est bien 
Mais quand les framboises rouge-rubis , 
fruits précieux des jours d'hiver
tombent de trop de douceur 
Le temps est venu de remplir le panier et préparer le crumble
Ô combien délicieusement incomparable




"Elles ont un léger parfum - qui 
pour moi
Est mètre -ou plutôt mélodie
Et plus capiteux à son déclin..."






Même si Emily Dickinson  se consacre aux activités de la maisonnée Elle ne s'éloigne jamais de la nature qui l'entoure , cultive les fleurs qu'elle envoie à ses amis , avec des poèmes et dit -elle 
plus appréciées que ses écrits !!!

Il y a ce soir un soleil qui se joue en estampe
à suivre...







samedi 13 juillet 2013

SE CACHER DANS UNE FLEUR

La tête tourne   de tant de sollicitations
 Expositions prestigieuses 
Festivals en tout genre , Parades et Flons -Flons
Acteurs en représentations 
Feux d'artifice  ...
ARTIFICE 
Le mot est lâché  ARTIFICE
 aussi intense que les soleil en son midi 
D'où ce désir de repli 
Et pour cela , je reviens souvent vers les quatrains 
d'Emily  Dickinson  qui , 
par ses fulgurances  et ses textes brefs 
vont directement au bout du désir 
en embrasant les extrêmes

"Je voudrais emplir de sucs une coupe 
la lever pour tous mes amis 
buvant à ceux qui plus ne remuent
aux landes , au source au rus "
ou encore 
"Je me cache dans une fleur
pour me fanant dans ton urne 
T'inspirer à ton insu -un sentiment 
de quasi solitude   "

(Email cloisonné , chine )
A suivre
 

mercredi 10 juillet 2013

CORTEGE FUNESTE

Ils avancent  , lentement , menaçant par leurs visages figés
lèvres pincées , noirs sinistres 
image de la justice divine !
Loin de l'amour 
ils sont la Morale et l'Ethique





Cris et hurlements des esclaves 


La dramatisation est somptueuse et terrifiante dans le promenoir du cloître 
de Montmajour



L'Amour triomphera pourtant  










Retour vers cette séquence qui est étonnante dans ce lieu



vendredi 5 juillet 2013

PARTIR REVENIR...

Prendre un escalier on ne sait comment ,   qui conduit nulle part !!
cette photo est de Jeanne notre amie" le blog de Jeanne " Bleuitude  
Planer sous les voûtes de L'ABBAYE  de MONTMAJOUR



Echelle de Jacob  impressionnante d'harmonie spaciale  de Lang et Baumann  ( bois et peinture)


Frôler une somptueuse robe de Princesse

Philoména de Torros Duchesse de Vendôme
réalisée par Christian Lacroix  de Brocard  Broderies et perles
Offerte pour l'exposition


 Un plan incliné  qui souligne la construction de l'Abbaye sur le  rocher







 
S'éblouir des transparences du verre soufflé
Essayer  un  lumineux  collier couleur rubis
James Lee Byars verres soufflée ( C I R V A  Marseille)


Croiser au détour du promenoir du cloître un étrange cortège de cauchemar


 Costumes pour lechoeur des Hommes de AÏDA de VERDI
Opéra de Cologne  2010














Retrouver la mule du Pape

Rouge , comme il se doit 















Rêver sur "mon île de Montmajour " dans les pas de CHRISTIAN
 LACROIX
qui a investi avec son talent et son originalité habituelle  l'Abbaye de son enfance  par des dédales les escaliers , les salles austères et sa chapelle Troglodyte
S'envoler de son donjon comme un aigle souverain 

Dans un parcours aussi savant que lumineux dont une petite partie seulement est ici mis en évidence
Exposition jusqu'en Novembre 2013
Un reportage déjà présenté , uniquement sur l'historique et les bâtiments le 7 Février 2010 (blog et album papier)





lundi 1 juillet 2013

FONDS SONORES

Il y a des bruits - murmures , des petits clins d'oeil qui font un paysage 
Une ambiance sonore 
Un bateau au loin , une corne de brume ( enfin il me semble )
une musique rythmée brusquement envahit l'espace dans une voiture qui passe
Des cris joyeux d'enfants  revenant de la plage 
Les mouettes rieuses  en amour  sur les toits- terrasses 
les premières cigales dans les pins juste là 
C'est ,quand on s'en va un peu que le retour est encore plus fort et que l'on retrouve son âme 
En attendant de repartir ...



Car la campagne   si verte soit -elle 
ne peux remplacer  les rivages familiers 
Cela s'appelle " des vacances "

Partir pour mieux revenir







peinture François Grolières