vendredi 29 mars 2013

RECAPITULATIF MARS 2013

MARS gaillardement débute en fanfare avec 
LE GENIAL ET DIVIN DALI 
Beaubourg en majesté du haut de la grande terrasse qui découvre Paris comme sur un écran géant , entre 
REEL ET IMAGINAIRE 
Les découvertes se poursuivent en drôles de lectures , livres sous globe , livres  brûlés
livres dans une tête au carré!
LIVRE  DELIVRE MOI
Mais la pluie en giboulée donne une allure inspirante sur Nice la Belle
IL PLEUT SUR LA VILLE 
Et bien sûr pour ne pas être en reste le ciel se déchaîne en 
NUAGES DE GRANDS VENTS 
Les merveilleux nuages ...en formes de désirs inconscients !
ENCORE ET TOUJOURS 
La répétition , refaire le même geste , la même peinture peut être alors créatif !jusqu'à saturation 
et devenir autre chose 
QUE LE VENT L'EMPORTE
Les images virtuelles tourbillonnent et s'en vont , étrange poésie de cet art visuel et vivant que la technique arrive à concevoir .Mais Mars ne dit pas son dernier mot , hésite en douceur et grogne 
LA TRAVERSEE DES SAISONS 
Est incertaine comme notre coeur à la limite de la nouveauté ,mais ...
LA GRACE DE MARIE LAURENCIN 
par ces aquarelles et dessins légers suavement colorés , nous laissent percevoir une certaine nostalgie , dans cette  grande rétrospective au Musée Marmottan 
Voilà!!  pour  ces derniers jours il nous reste à 
S'EGARER 
Encore et encore, afin de vivre une autre Aventure d'Avril 



mercredi 27 mars 2013

S'EGARER

Ne demande jamais ton chemin à celui qui le connait
Tu risques de ne pas t'égarer
Proverbe Chinois   
Peinture Sylvie Bertrand
Nice 

dimanche 24 mars 2013

LA GRACE DE MARIE LAURENCIN

"Avec ta robe longue tu ressemblais à une aquarelle de Marie Laurencin"
Murmurait joe Dassin en 1975
Douceur et grâce des lignes pures qui serpentent
 C'est une première rétrospective organisée par un musée français 
afin de découvrir cette artiste témoin des Années Folles  
Le bel hôtel Particulier Marmottan  s'illumine  
d'élégance 
Marie Laurencin amoureuse rebelle de Guillaume Apollinaire 
que Picasso lui présenta 
Rencontre Braque qui la prend sous son aile 
Là rien de mièvre , elle structure ses dessins 
Se représente sans cesse , ne s'aime pas 
son pinceau vole en arabesques ,
 s'attendrit devant la légèreté des jeunes filles 

Le seul musée qui lui est consacré se trouve à ...Tokyo 
et la majorité  des oeuvres présentées en sont des prêts 
 Elle capte avec bonheur l'élégance des amis de rencontre 

Mariée à un Baron Allemand , elle doit s'exiler
en Espagne  pendant la guerre de 14 
Elle trouve que" les mules ont une belle tête et de beaux yeux " vive et primesautière elle déconcerte par ses propos décalés
Le côté "Sapho" de l'exposition est insistant (lourdement même ) et peu juste 
Voir ce qu'écrit Flora Groult sa filleule 
Elle se cherche , amie fidèle de Nicole Groult 
(maman des écrivains Flora et Benoite) 
Elle est en toute circonstance d'une élégance innée 
même en se jouant de ses jeunes amants 
Son attachement pour le poète persiste ils s'écrivaient des poèmes
Fidèle de coeur et de pensée tout au long de sa vie et  au de-là de la mort
Elle repose au Père Lachaise ,
 une rose à la main et les lettres d'Apollinaire sur son coeur 

Un rêve passe ce jour là au Musée Marmottan
 
  



 

vendredi 22 mars 2013

LA TRAVERSEE DES SAISONS

Les traversées hors saisons 
plus jeune on préfère le moment où les saisons battent leur plein
En vieillissant , on apprend à aimer les époques intermédiaires

Les mois qui n'arrivent pas à se décider 
C'est peut être une façon de reconnaitre 
que les choses n'auront plus jamais la, même certitude 
Ou peut- être une façon de reconnaitre une préférence 
pour les ferry - boats vides"....

Julian Barnes qui vient de publier" Une fille qui danse "
avait écrit en 2000 ce" Perroquet de Flaubert"  que je relis avec plaisir 

mardi 19 mars 2013

UN POINT C'EST TOUT

ET QUE LE VENT EMPORTE...
D'un imaginaire dans les nuages , un saut en territoire virtuel de paysages abstraits 
afin d'éprouver la matière  de la lumière
PARADOXE 
L'interactivité d'une exposition numérique 

entre art visuel et art vivant

Poésie des images qui naissent sous nos yeux
en noir et blanc 
Plongée dans cet univers et d'un doigt créer
son propre univers 
Impression étrange et innovante 
ADRIAN MONDOT  et CLAIRE BARDAINNE
Deux artistes à l'Hôtel des Arts  de Toulon 

samedi 16 mars 2013

GRAND VENT DE NUAGES

"Les merveilleux nuages"  disait le poète 
Que le grand vent déchire et emportent
Mais pas seulement 
André Breton poursuit 
"les nuages ne passent pas réellement sous les yeux , pour qu'ils apparaissent comme des points se suspension entre la terre et le ciel
C'est que regarder de la terre un nuage est la meilleure façon d'interroger son propre désir 
... Sur cet écran tout ce que l'homme veut savoir est écrit en lettres phosphorescentes 
en lettres de désirs  "
Dans mon ciel de grands vents

Je vois des oiseaux de paradis 
des chevelures en voiles latines

Je vois des fusées d'artifices 
je vois des trous d'espérance 
et  des  noirs de souffrance 
Je vois des pierres de rêves infinis  

mercredi 13 mars 2013

ENCORE ET TOUJOURS

"Refaire dix fois  cent fois le même sujet" disait Degas
"La peinture n'était - elle pas la quête jamais finie 
d'une scène jamais vue ?
d'un instant qu'on lisse à grands traits 
parce qu'il est relief dans la conscience obscure "
(écrit Camille Laurens dans Encore et Jamais)
C'est ainsi  que Bernard AUBERTIN creuse , refait 
indéfiniment et cherche l'indicible 
Couche après couche , il passe et repasse 
la couleur sur sa toile 
La lumière explose jouant sur la matière 
Panneaux d'or somptueux changeants 
qui paraissent mêmes et tout autres 
Puis voilà le Rouge  
six monochrome rouges  ,essence même de la Vie 



Ici des milliers de petits clous en rangs serrés 
Là des crêtes  de coq   ou des trous !!
Rien ne change et tout est différent 
Mécanique répétitive? 
Non , toujours la même chose , sous mille aspects 
Le peintre crée dans ce chaos "une harmonie intime 
comme le retour de la petite phrase"(Camille Laurens)
L'angoisse monte de l'absence de lieu 
L'esprit fugue , comme en musique 
Gide explique qu'il écrit pour être relu
Qu'il n'y a de lecture que de relecture 
C'est un art fait d'échos
Lecture- peinture- musique-amour 
Le pouvoir de la répétition dans nos vies 
PEINTURE SAVANTE    LECTURE PASSIONNANTE 
l'un et l'autre m'ont comblée 
Tel un coeur qui bat et les saisons qui reviennent
 Rythme de la vie 


Bernard Aubertin
jusqu'au 26 Mai 2013 M A M A C  Nice

lundi 11 mars 2013

IL PLEUT SUR LA VILLE

IL PLEUT ET JE COURS
 
La pluie voile me yeux et tout est bleu- gris
La mer a des reflets nacrés de menthe à l'eau salée
Il pleut






Les parapluies soleil
dans la brume mouillée




Les chaises en rang serrées , face à l'immensité





en attente paralysée









"La tête au carré "pleure de ses yeux vidés la  fuite de ses idées

VELI - VELO   à  L'EAU 

C'était un autre jour  à Nice 











Belle journée en harmonie 

samedi 9 mars 2013

LIVRE...DELIVRE - MOI

Quand en quelques jours un faisceau de coïncidences  ...coïncide!!curieusement 

 
Quand la " tête au carré" de Sosno à Nice clignote de mille livres
(c'est une bibliothèque )

Quand dans une vitrine les livres sont sous globe en espèces rares

Quand au M A M A C  de Nice (Musée Art  Moderne Musée art contemporain )

  Bernard Aubertin  met le feu dans ses "Tableaux -Feu"
par une effervescence purificatrice !!où le geste devient Art !
Quand Marie Laurencin  (Musée Marmottan  Paris)
nous offre une liseuse pensive toute en nuances 
Quand dans un autre temps ...le regard s'attarde sur 
le grand tableau  du salon 
LE LIVRE  DEVIENT PERMANENT DANS NOTRE VIE ET SE DECLINE SOUS TOUTES SES FACES D'APPROCHE

mardi 5 mars 2013

ENTRE REEL ET IMAGINAIRE

Les objets de la réalité n'existent pas seulement en tant que tels
IMAGE- DEVINETTE 
IMAGE-GRAPHIQUE 
Surprise dans l'outrance et l'idée parfaite de l'impossible  dans le possible
Ce pot doré de Jean-Pierre Raynaud 
était il y a quelques années sur le parvis de Beaubourg 
et se retrouve sur la terrasse en touriste incongru 
sur canapé violet 
Il me plaît de ne pas savoir comment ...
Tour de magie,  illusion optique 
un raccourci en son histoire

(3,5m -diam :3,92 polyestère recouvert de feuilles d'or )

dimanche 3 mars 2013

LE GENIAL ET DIVIN .....DALI

Comme des fourmis en procession organisée , la file attirée par le miel que distille  le "Génial et Divin " DALI  
tel qu'il se nomme lui - même
 Et en regard les fourmis préfigurant dans son rêve" une main pleine de fourmis
"Malgré le froid cinglant

 et tout de suite dans l'ambiance d'une voix familière
 et son goût du chocolat
l'ambiance est déjà posée
 En  sept points d'animations Sculptures  écrans
Dali Omniprésent  parle, parle ,éructe
en détachant les syllabes
 Trente ans après la grande rétrospective du jeune centre Pompidou
( rare d'être honoré de son vivant !! ne m'en souvenais plus )
Dans on univers onirique Dali se met en scène
 tout en soutenant que l'Art est à la portée de tous
 dès 1930  précurseur du rapport à l'espace et de la matière au réel
 anticipant le nouveau réalisme et le Pop Art  américain !!!
On retrouve dans ses première oeuvres l'influence
 de Braque Picasso Ingres Arp
 et ses fantasmes suggérés mais résiste aux surréalistes
 revenant sans cesse à ses traumatismes personnels
Père dominateur , Mère castratrice ,et frère mort à sa naissance
Avec de tels handicaps il expulse par son imagination débordante
etc ... et tant d'autres inventions inattendues 
Quelques heures qui laissent les préjugés de côté
 Ce Dali là  est vraiment délirant et génial
PhotosAA( en catimini ) mais en place accordée sur les lèvres de MaeWest
Peinture du père 1925  très représentatif de son caractère

vendredi 1 mars 2013

RECAPITULATIF FEVRIER

Déjà  Février s'en va  en catimini avec sa froidure 
Cela commençait par un
 PETIT INTERMEDE DE LECTURE  
dans la douceur  du feu de bois , mais en rêvant au gré des pensées et 
LES  REVERIE  D'UN  PROMENEUR  SOLITAIRE 
et le souffle de la mer par 
UNE BRISE ROSE 
et d'autres mélancolies du Bel Eté , période des remises de prix  et de 
TROPHEES 
dans un éblouissement de performances d'Athlètes récompensés , retour dans 
LE JARDIN DES LUNES 
par une nuit de pleine lune , et la  magie continue  , comme pour les enfants en contes de fées 
REVES D'ENFANTS 
théâtre réjouissant  des rêves à tout âge Lecture encore , par les mots en brindilles 
de Pierre Tilman
INTERMEDE  EN  HAIKU 
en partance pour 
UNE  ESCAPADE PROLONGEE 
exposition imaginative le sourire aux lèvres par les dessins et sculptures de Hervé Di Rosa 
puisque escapade il y a  , un petit tour dans 
LA RUE 
aux couleurs printanières qui ventilent la bonne humeur,qui n'est au fond qu'une 
ILLUSION SURREALISTE 
 Mars se pointe  en découvertes de nouveaux horizons