dimanche 29 décembre 2013

VOGUE LA GALERE ...BON VENT

L'Année s'en va ...
 De Bonheurs et de Tempêtes
D'Aurores d'Espoirs et de Nuits sans promesses
 D'erreurs et d'égarements 
Demain est un autre jour


LE MEILLEUR 
 JE VOUS LE SOUHAITE

mercredi 25 décembre 2013

DANS LES RUES... DE BANDOL

Un murmure ... des bruits de sabots qui claquent , des groupes se forment sur la place 
et pia! pia ! patin- couffin !!
Un feu de bois pétille 
QUE SE PASSE-T-IL ?
Soudain une grande lumière ...un enfançon est né 
Suivez l'étoile dit l'Ange 
Qué dit ? quel Blagaïre celui là !
  Allons voir et réveiller 
Madame Ernestine 
OHE EEEEE 
OHE
Bouléguez- vous  !!


(Tout ça en provençal avec force de grands gestes et de cris: 
Je ne comprends pas bien , mais certains mots reviennent en mémoire )
 Ah!!!  mais laissez- moi dormir    Non Non!  il faut voir le petit enfançon
et la troupe repart dans les ruelles du village  accompagnée de curieux et d'enfants


Tapons à la porte de  chez Bastien et Bastienne 
Pas contents du tout  
 et là encore ...
Peuchère !!

Madame Galinette cherche son" Homme"
encore à boire à la régalade fulmine la "Douce Epouse" 
Pécaïre !
Elle le suit partout  mais il ne tient plus debout   (en Provençal c'est plus savoureux ! approuvé par les villageois moqueurs )
Le Pescadou arrive en retard , il a tout vendu  et sa poche est peine
 Un petit tour et toute la compagnie se retrouve pour aller vers la crêche


 Et un pas de danse pour se réchauffer   ET  ... comme ils sont beaux les rois mages avec leurs Présents devant l'Enfançon tout mignon ,  Qu'il est petit ...
                                                                       MIRACLE
                                                                 l'Aveugle  Voit  et tout le monde chante
                                                                   NOËL!  NOËL!

Le "Petit Moine" ne rêvait pas il suivait son étoile
et nous a entraîné avec lui
et nous avons joué aux " Santibellis"  les Santons
  "Ravis "  toujours ravis avec une âme d'enfant retrouvée
AA
 et la Pastorale de Rue par la troupe d'Ollioules
"LOU TIATRE D'OULIEULO"





lundi 23 décembre 2013

IL S'EST ENDORMI

Résonnent les trompettes 
 chantent  les troubadours
Tout s'agite en grande effervécence
Le Petit  Moine s'est endormi 
Il rêve aux étoiles 
NOËL  NOËL  

AA détail de Giotto ( Le chariot de feu , Assise )  50X65 sur carton fort offert à une amie il y quelques années

Texte fantaisiste pour Noël car c'est la vie de St François ainsi relatée sur les fresques de la Basilique St François d'Assise
Et ce petit moine si touchant dans son abandon et sa discrétion , ne pouvait que convenir à ce Noël trop " paillettes "devenu

vendredi 20 décembre 2013

D'UN MONDE A L'AUTRE

Avec retenue et simplicité Françoise Chappuis 
 Chercheur érudit, chargé de missions  au Musée Guimet 
nous  trace ce soir le parcours d'Emile Guimet (1836 -1918)
Fils d'un grand industriel Lyonnais et d'un peintre , inventeur du bleu chimique moins onéreux que la poudre de Lapis Lazzulis provenant d'Italie 
Il est même raconté que Greuze gardait uniquement
 ce bleu pour les yeux de ses Belles Personnes qui firent sa réputation 
Bref , un destin tout indiqué, se trouvant à 24 ans à la tête des usines familiales
Il découvre pourtant un intérêt particulier pour les religions et voyage en missions officielles pour réunir une documentation du Japon ,de la  Chine  ,de l' Inde
Il rapporte des centaines de sculptures et peintures  
premier noyau de son musée des religions à Lyon, avant de le transférer à Paris où il obtient plus de curiosité


Même architecture Lyon comme à Paris
  Ce projet ambitieux s'attache à mettre en lumière le fonctionnement des différents systèmes religieux

Par la présentation des oeuvres , des conférences  et animations
 Ce qui en fait précise Françoise Chappuis 
UN MUSEE  TRES VIVANT 


Danseuses  aux déhanchements gracieux  (Trésor de Begram ivoire du 1er au 3ème siècle)

Personnellement à chaque passage à Paris je viens retrouver  ces merveilles du temps suspendu  
(Bibliothèque avec ses cariatides )



Buddha (430 -435)
Epoque Gupta  Inde

Sérénité souriante



Emile Guimet et Delaporte suivirent la fameuse route de Hakaido  que le peintre Hiroshigé  à tant de fois décrite 
Route que les shoguns empruntaient pour rendre compte à l'Empereur  de Tokyo  à Kyoto
Notes conférence à Toulon ce 17 Décembre  et documents Musée Guimet  (Phot  AA)

lundi 16 décembre 2013

PLONGER ...DANS DES ABÎMES DE PERPLEXITE

"En suivant le fil évanescent de la pensée en train de se faire ,
 sentez -vous que vous  l'articulez intérieurement avec netteté?"
AH!!
Françoise Héritier se penche une fois encore sur 
"Le goût des mots " après" Le sel de la vie"
qui révèle notre propre univers intime dans ses déséquilibres et interprétations 
Il y a des mots -son qui vibrent en nous: Tintinnabule par exemple( pour moi)
Des mots- couleur qui illuminent ou assombrissent 
Des mots -choc   comme dans les histoires racontées aux enfants et qui restent en mémoire toute une vie
Des associations de mots qui jaillissent .  Elle parle de "La danse vibrionnante des mots "
Des mots- formes en arêtes aigües ou rondeurs satinées
Des mots en ribambelles que l'on trouve dans les boites à couture ( fil -aiguilles- passementeries- gros grain -lacet etc ou dans des tiroirs ( moi j'ai un tiroir aux infamies!!! pourquoi ce mot? je l'entendais dans la famille et on retrouve tout dans ce bric à brac )
Ou dans les paniers en revenant du marché de légumes et de fruits
Bref   des trésors - délices dans ce petit livre 
Mais ce qui devient chez Françoise Héritier un jeu  est en fait une multitude d'expressions étonnantes que nous employons souvent 
par "des raccourcis fulgurants ,efficaces , d'une impression éprouvée
des lieux communs comme "
Clair comme de l'eau de roche 
Fier comme un paon 
Bouillir d'impatience 
Couper les cheveux en quatre 
Danser plus vite que la musique 
En voir de toutes les couleurs...   et tant et tant d'autres encore 
"Pour sortir du jeu , de jouer avec les mots"
Je termine par cette image (le monde W E d'hier ) sur la mode !!"Le goût des autres" de Carine Bizet 
 qui en fait le titre de ce billet et me .....

"Plonge dans des abîmes de perplexité

jeudi 12 décembre 2013

EQUILIBRE EPHEMERE

"Construire des palais ressemblant à des tentes  
, présentant à l'intérieur la lumière brouillée des sous- bois 
et, durant moins qu'une futaie 
L'absence de poids , ailleurs suspecte , chez eux est recherchée
(Henri Michaux  évoque dans un petit livre "Jeux d'encre"
 la peinture chinoise)
En peinture plus encore : sur des toiles de soie
 et sur des papiers translucides qu'à
peine  ils effleurent de gris ou de noir 
à la volée  , la nature nullement transportée d'autorité vassalisée , est plutôt par un air de famille et de négligence invitée à se retrouver 
Et par charme , elle y vient
(détail d'une encre de Gyokudô selon une technique d'un maître chinois Ni Tsan XIVème)

Et cet équilibre précaire  mais qui" tient"  comme un souffle de vie  d'espérance de l'improbable

Comme "Bang"  de Ai Weiwei  sculpteur chinois, Tabourets en équilibre
Vague de bois feuilleté de planches appelée " Déferlante"  de Johann Le Guillerm

lundi 9 décembre 2013

LECTURE

Quand le désir de s'évader et d'entreprendre la lecture d'un bon gros livre d'aventures 
loin des réflexions intellectuelles ou philosophiques, le choix est facile  de choisir sur les promesses de lectures d'ouvrages en attente en cas de...
MAIS...
Tomber sur Dante et les poursuites dans les souterrains
 et passages secrets des mystères de Florence 
de visiter encore les Palais et les salles entrevues  trop rapidement lors d'un voyage , les rues et les places 
Dépaysement complet


Avoir peur ,essoufflée  dès les premières pages
Retrouver la douce Béatrice et les cercles de l'enfer de plus en plus terribles
( Tableau de Botticelli)
Imaginés par Dante pour l'atteindre au Paradis
Aie!!! mon coeur  Faut -il tant souffrir !!
Le désir alors de relire le vrai texte 
de la Divine Comédie
En attendant finir sans tarder 
"Inferno "de Dan Brown   se réjouir  d'une lecture facile presque un livre de vacances 
Et poursuivre autrement 

 
 C'est curieux les deux portraits  (sur internet) ne se font pas face!!! 

Se sont -ils retrouvés??

La vie, l'amour , la mort sont toujours sans réponse


jeudi 5 décembre 2013

PREMONITOIRE

Quand je vois effacées  par la cruelle  main du temps, les orgueilleuses richesses des âges évanouis 
Quand je vois de hautes tours abattues sur le sol 
et l'airain éternel  devenue victime d'une rage destructrice 
Quand je vois l'Océan affamé gagner du terrain sur le rivage ,
 ou la terre avancer dans les eaux
faisant d'un gain une perte et d'une perte un gain 
Quand je vois  ces échanges de forces , ou ces forces mêmes entraînées au déclin
tant de ruines rappelle à ma pensée que le temps doit venir 
emporter mon amour 
Cette pensée est comme une mort 
Elle ne peut que pleurer
parce qu'elle possède  ce qu'elle craint de perdre 
Shakespeare ( sonnet 64 )
 écrit vers 1594 
 qui recèle mais ne révèle le mystère des mots et des idées du poète , tout se "tricote" et se rejoint

lundi 2 décembre 2013

LE RIRE ...

Le rire n'est pas drôle !!

Le rire de Mickey qui nous dit de ne pas prendre la vie trop au sérieux!!
Le rire est difficilement réalisable en peinture ,pas très esthétique 
Le rire des quiproquos  , des situations décalées 
au détriment de l'autre ... évidemment
Le rire moqueur et suffisant devant quelqu'un en situation embarrassante
Le rire aux propos de l'ignorance de l'autre et de sa bêtise !se croyant soi-même important de savoir!!

Le rire exutoire  de Yue Minjun dernièrement en images de fou rire impressionnant
Ou le rire fou de Démocrite devant les absurdités de la vie 
Le rire qui sauve
Le rire n'est pas drôle
Pourtant 

Le sourire  de l'Ange de Reims  si  doux , c'est la  tendresse et l'amour  La joie du coeur
 Le mystère  de la Joconde  et se sourire indéfinissable

Et le sourire de la Vierge de St Germain  des Prés  ,  toute cassée retrouvée dans les ruines de la première église de Paris souriant à son enfant ou tout au moins ce qu'il en reste , dans l'ombre derrière l'autel
 RIRE...   SOURIRE   ...

samedi 30 novembre 2013

NOVEMBRE RECAPITULATIF

Novembre en regard se place sous le signe de la Lumière et du Temps 
sans le vouloir tout s'est organisé ,déjà par 
LES NUAGES DE NOVEMBRE 
de  Zao Wou Ki dans la lumière de Philippe  Jaccottet  
LES  TISSEURS  DE  LUMIERE
prennent le relai par cette diffusion irradiante du Gémail et se poursuivent
TOUT EN DENTELLES 
de  béton entre ciel et mer au MuCEM alors partir 
LE TEMPS D'UNE ABSENCE 
à la recherche de cette résille d'or au Louvre du même architecte bâtisseur ,arrêtée par les compositions d'un maître des  lignes et des formes de ses
TABLEAUX SILENCIEUX 
Serge Poliakoff  le temps d'une pause , jusqu'au Louvre et ses merveilles et
 D'UN  INTERMEDE  EN  PARTAGE
avec un Hannibal intrépide mais vieillissant remontant le temps
l'ARTISTE 
en Poésie ou autre manifestation, éclate le temps d'une inspiration fulgurante et imprévue
 LE TEMPS SUSPENDU 
se fixe en cette fin d'automne sur des clefs qui ne remontent rien pour 
des pendules arrêtées



vendredi 29 novembre 2013

TEMPS SUSPENDU ...

Pendules arrêtées au fil du temps
dans la pénombre, oubliées
Temps suspendu 
clefs sans serrures en errance 
                     VIDE 
de toutes actions 
 Le temps prend son temps 
Il a le temps de remonter le temps

Lire , pour se retrouver et avoir le temps ...
 Poèmes en ribambelles qui" parlent à l'âme "dit une amie 

Colette Muyard reste au chevet la préférée

"Le vide frappe à la porte

Un rêve perdu s'essouffle
dans les éboulis du temps

Où,es -tu toi qui m 'offrais 
l'amour en perle de lune 
des lucioles en colliers 
et l'espoir en fleur de sable"

extraits de "sourires de brumes "(2006)
(Phot AA et dessin le Monde )


mardi 26 novembre 2013

L'ARTISTE

Il peint en ses mélancouleurs
des tempêtes d'enfance
des clairières de larmes
jaillies entre saisons 


de mémoire et d'oubli

Il écrit sur les pages de vent
Lunaire funambule d'air
il déambule

Il tangue sur la solitude
loin des foules emmitouflées
d'indifférence

Extraits d'un poème de Colette Muyard  "SOLI TERRE" de son recueil Mélancolère (2010)

lundi 25 novembre 2013

INTERMEDE EN PARTAGE

Carthage brûle , 
Les fumées masquent le désarroi des femmes dont les bébés sont immolés au dieu Malock
Les vestales vont se jeter dans les flammes

Hannibal vieillissant se tord de douleur titube ,vitupère 
Les mercenaires sautent et surgissent de toutes parts

Un roi d'opérette en bicorne triomphant expose sa stratégie !
Les toges et les bottes militaires les costumes trois pièces rayés et les capotes se côtoient
les décors en carton -pâte de Rome ou du désert Africain  montent et descendent  comme au temps des premiers théâtres

Douze acteurs bondissants se retrouvent presque sur nos genoux !!!
Car la scène du théâtre Liberté est  agrandie pour l'occasion  , mon tranquille 4ème rang côté travée se retrouve en première position en grand danger près du marchepied  recevant au passage les claques des longs manteaux de cuir ou autres écharpes

Aussi quand les applaudissements au final saluent les artistes , nous nous applaudissons de nous en sortir sans bosses !!! (et pas question de prendre des photos ainsi placée!!)
Mise en scène décalée Bernard SOBEL adapte l'auteur Allemand du XIX ème siècle
 Christian Dietrich GRABBE" pour se pencher sur le destin tragique d'une figure majeure de l'Antiquité:
HANNIBAL le général Carthaginois en guerre contre Rome , interprété par Jacques Bonnafé , défie le sens de l'histoire et prépare sa sortie dans une succession de scènes hallucinantes "( notes relevées par  Delphine Michelangéli)

vendredi 22 novembre 2013

LIGNES FORMES COULEURS ETC...

L'oeil  encore enchanté par la composition des tableaux de Poliakoff

L'attention se porte vers le moindre détail  
  ciels , situations insolites de la rue

Quand un assemblage devient évident et beau
Plaisirs captés entre un parapluie vacillant sur pavés mouillés
  appareil photo instable

Pour des angles de points de vues improbables


Voulant relié le fil du travail tout en dentelles  de Rudy Ricciotti du MuCEM  et cette fameuse voile d'or qui couvre la salle des Arts de l'Islam au Louvre 
L'exposition étant terminée la seule façon d'apercevoir 
un bout de cette autre résille étant de grimper jusqu'à la Joconde 
-"Coucou la Belle" 
au loin  submergée par ses admirateurs la mitraillant

 Par une fenêtre de la salle  en dérangeant des touristes épuisés sur une banquette 
... ne voir qu'un bout de pas grand chose 
sans soleil   cela reste tristement jaune pâle
Mais amusement certain de croiser tant d'amateurs d'art 
Enfin  presque 
Seuls des groupes d'enfants attentifs
 crayon et carnet en main , écouteurs sur les oreilles 
sont crédibles


La voile tissée  de verre , d'or et d'argent flottant sur la cour Visconti comme un tapis volant
 entre ciel et terre  sur les salles creusées dans la cour
Heureusement qu'un journal  d'Art propose une meilleure vue d'en bas 
Cela fait penser au travail des abeilles construisant leurs cellules de cire gaufrée