jeudi 12 juillet 2012

ERRANCE

"Eternels affamés que le moindre don met en émoi
Eternels assoiffés chérissant la moindre goutte de pluie
Plusieurs vies ne suffiraient pas pour nous apaiser

Car aucun de nous a oublié sa part de messages reçus
Un parfum secret , à la tombée du soir , au détour du sentier
De l'autre côté du mur , une voix fredonnant la vie rêvée

... Toute vie est à refaire "

Extraits "Quand reviennent les âmes errantes"  de François Cheng





Il y a des auteurs touchés par la grâce qui ont les mots toujours justes ,
 au moment même où nous en avons besoin

8 commentaires:

  1. et peu d'hommes sont aussi près d'incarner la grâce que François Cheng

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    1. Merci Brigitte d'aimer aussi cette subtilité qui en peu de mots simples crée un univers poétique où chacun se retrouve un peu

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    1. C'est vrai" mémoire du silence" allias notre chère Maria si fine dans ses textes qu'ils invitent à les transposer en image...
      Je me doute que là encore vous n'avez pu découvrir une esquisse évanescente "d'errance"

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  3. Cheng est une auteur que j'adore. Je n'ai pas encore lu celui-ci, dont tu parles, ,le dernier mais les " Cinq méditations sur la beauté "est une merveille .


    Bonne journée Arlette

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  4. Pat , Par contre je n'ai pas ce livre dont tu parles "Les cinq méditations sur la beauté" Merci de le citer car ses mots sont si beaux

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  5. Arletteart, Monsieur Cheng est un séducteur au sens propre du terme, un artiste, un sage. Il m'a séduit et ses livres restent constamment à portée de main, c'est avec : l'éternité n'est pas de trop que je suis rentrée dans son monde extraordinaire, où la beauté, la sensibilité sont présentes partout dans les sentiments, le non-dit, la poésie, la calligraphie, la nature, les êtres humains, les mots...
    Ce dernier ouvrage : Quand reviennent les âmes errantes est une petite merveille très différent de tous, plein d'enseignement et de petites phrases qu'on garde précieusement posées sur le coin de son coeur et pour n'en citer qu'une :
    "On croit posséder quelque chose, on n'étreint que le rêve."
    et puis arletteart permettez m'en encore une autre :
    "L'immense univers, indifférent, muet, et le cri d'un être, là, seul. Chacun est seul dans sa nuit : qui peut le sortir de là ? Ô solitude comme je te connais, comme tu me connais toi aussi."
    Les cinq méditations sur la beauté est une réelle splendeur à lire et relire bien sur c'est mon ressenti, mon intime qui parlent.

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    1. Merci Monique comme cela me fait plaisir,
      Au fil du temps je découvre toujours chez François Cheng une nouvelle lecture suivant mon état d'esprit c'est un magicien des mots et toute sa vie transparait dans ses phrases qui sont plus que de la poésie

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