samedi 31 décembre 2011

REGARD EN CONTRE JOUR


Brassée de fleurs en clarté prisonnière
Les premiers matins des aubes immobiles
pour tous les jours à venir
D'illusions en apparence
et la splendide
menace de tous les possibles
d'une Belle Année
Arlette
Certains mots inspirés par Annie LeBrun

mercredi 28 décembre 2011

Il suffit d'un regard..............


Il suffit d'un regard pour capter l'indicible qui nous entoure
et savourer la moindre parcelle de beauté en toute chose

"Nous sommes les abeilles de l'invisible ,
nous butinons éperdument le visible
pour l'accumuler dans la grande ruche d'or de l'invisible "
Rilke

Belle aurore à venir
AA

lundi 26 décembre 2011

ET PATATI ET PATATA..........................


Le temps des bilans est arrivé
Les commères en parlent !!!!
Cette image imprévue donne à penser ....
Que peuvent -elles dire???
Que disons nous ?Pourquoi ? et dire ceci et cela ? Pour Qui? Pour Soi
?
Nous avons tous réfléchi durant des jours sur nos sites respectifs
Quand le doute s'installe ..........
Je me suis amusée pendant Un an à poster respectivement sur mes trois sites les mêmes images les mêmes textes
Le résultat est positif en un sens !!!! et très représentatif ..... choisir ses priorités une fois de plus est de la plus grande sagesse car les disponibilités ne sont pas extensibles
Merci Amis fidèles et de passage sur ce Blog ,votre participation est très précieuse par vos interventions
Arlette


vendredi 23 décembre 2011

LA PASTORALE DES RUES


Se regroupant sur le parvis de la petite église tous de bure vêtus les petits santons sont sortis de la boîte en carton Rappelez -vous
"Dans une boîte en carton sommeillent les petits santons
Le berger , le rémouleur , l'Enfant Jésus Rédempteur
Le Ravi qui les vit est toujours ravi
Les moutons en coton sont serrés au fond
Les Trois Rois , comme autrefois viennent adorer l'Enfant Roi
Un soir alors paraît l'étoile d'or
sortent de la boîte en carton Et tous les petits santons
Naïvement , dévotement Ils vont par deux portaient leurs voeux
Noël Joyeux Noël
Noël Joyeux de la Provence
Bandol Ce jeudi

mercredi 21 décembre 2011

CIELS ETOILES



Etoiles dans les yeux et dans les coeurs
Grande Paix jusqu'à la fin des Lunes
de Giotto à Piero Della Francesca
les hymnes s'envolent
Mille pensées vers vous
Arlette

dimanche 18 décembre 2011

ATTENTE INFINIE (3) FIN


Elle me fixait de ses yeux sans regard
et dans la transparence du marbre un nuage passa
Figée en son éternité
en un geste gracieux de la main
Elle me parla soudain des aurores d'espérance
des chevaux de mer quand les vagues se déchaînent
d'Ulysse et de la barque au loin ne pouvant approcher
Figée en son éternité
Belle Fidèle Pénélope
A ses pieds le drap tissé de fils d'or inachevé...........
Version AA imaginaire bien sûr
ill l'Odyssée(Jean de Bonnot 1978)

jeudi 15 décembre 2011

L'Attente dans le geste ( 2)



En poursuivant la réflexion sur cet état d'attente psychologique
et de l'attente
dans le geste
j'ai toujours été fascinée par la Renaissance et le quatrocento en particulier
Piero Della Francesca entre autres
du mystère des personnages figés dans l'action tel "La flagellation
(petit panneau sur bois)
L'attitude et l'impassibilité des visages , lenteur solennelle de leurs gestes , le temps semble suspendu
Roger Grenier le dit mieux que moi "Par leur froideur même montrent qu'ils vivent dans l'éternel présent de l'homme sans passé , ni avenir
ILS SONT UN POINT C'EST TOUT "
En son temps à la manière de Cézanne ce portrait de Madame Cézanne impassible vaguement orientale( rien à voir avec l'original) détachée de tout
en ATTENTE
me semblait le comble du Rien
de la non -existence ( ce qui au fond était vrai !!)en le retrouvant le rapprochement devient évident
à suivre ...

dimanche 11 décembre 2011

ATTENTE


Nous sommes tous ainsi "EN ATTENTE"
et oublions de vivre
"L'attente est -ce que l'on efface de l'existence...
on se dupe soi-même ...
voilà ce qui se produit , quand on refuse de prendre en compte ce qui ne plait pas et les transforme en heures d'attente
Quand l'attente devient une habitude
Elle prend une odeur ,
une couleur associée à la lumière du ciel ,
à la pénombre d'une chambre
aux pas sur un trottoir
et ce bruit qui résonne
et plonge dans l'angoisse
toujours nouvelle et vieille comme notre malheur
L'attente apporte plus de délices que d'accomplissements !!!"
Ces quelques phrases cueillies dans un petit livre plein de réflexions de Roger Grenier " Le palais des livres"
Et tout cela si juste au fond ....à suivre

vendredi 9 décembre 2011

L'Odyssée...les chants du retour



Il arrive épuisé , en guenilles , vingt ans après son départ flamboyant
Mendiant dans son pays en déroute
retour semé d'obstacles
Rejeté , moqué le Bel Ulysse
Mais face aux Prétendants dans un bain de sang il retrouve sa vaillance , les doutes aussi pour sa survie
L'anti -Héros fragile que la belle Pénélope ne veut pas reconnaître
Il est hanté par de noirs fantômes
Depuis vingt neuf siècles Ulysse ne cesse de revenir ,
l'Odyssée sert de matrice à la condition humaine
Charles Berling incarne ce héros idéal
écartelé entre devoirs et sentiments
désillusion et morcellement des relations entre les êtres
et la difficulté de retisser les liens rompus
Ulysse se révèle un homme égaré qui n'en finit pas de rentrer chez lui et dont le retour semble impossible

Spectacle de trois heures intenses magistralement interprété
Théâtre Liberté Toulon
ce 4 décembre

(Production de théâtre des Amandiers à Nanterre ITHAQUE de Botho Strauss d'après les chants du retour de l'Odyssée )

mardi 6 décembre 2011

TRACES......



Trace d'un avion dans le ciel
Trace de pas sur le sable que la vague effacera
Tant de traces et de présence d'une autre réalité
D'or ou de terre de papier froissé , de bijou ciselé et de silhouettes éphémères entrevues
Les traces s'incrustent sur les toiles des artistes
Christiane Broussard "CRI"
nous propose un souvenir d'un pays lointain séries intitulées
"Voyages"
des toiles comme autant de regards sur les pays visités
YANNE
travaille la pâte avec force comme un cuir de Cordoue tanné d'un rouge profond où apparait l' éclat d'or d'un bruissement d'ailes de papillon
ou de motifs anciens
J'aime les fonds qui sont en soi des oeuvres complètes
et laissent percevoir la sensibilité de l'artiste
CRI expose dans les salons de la Mutuelle Verte
YANNE dans son atelier à Toulon
Je vous les offre en partage

dimanche 4 décembre 2011

LA VIOLENCE......................


LA PULSION DE LA VIOLENCE DANS L'ART
Une conférence par Robert Badinter à Toulon (Théâtre Liberté)ce vendredi 2 Décembre
L'art est le plus révélateur de cet état, car l'artiste passe immédiatement à l'essentiel
C'est l'idée du sacrilège de l'interdit qui est révélée
la représentation de l'impossible de l'inconcevable
L'écrivain raconte ,
le peintre ou le sculpteur ou le cinéaste montre
Ils reproduisent en quelques traits la scène , la suggèrent et cela marque les esprits fortement Cette pulsion de mort qui sommeille en chacun de nous
et qui ne demande qu'à se réveiller est troublante ,
seule l'éducation et la conscience sauvent l'homme

Loin des horreurs sanglantes mes ciels d'apocalypse illustrent les peurs ancestrales de la violence de la nature , partie intégrante de l'homme
Ceci n'est qu'un très faible et court raccourci de ce moment magistral passé en compagnie de Robert Badinter , car les détails , les exemples étaient trop percutants et trop chargés dans le cadre d'un billet de blog

jeudi 1 décembre 2011

VOYAGE .............



Quand on visite un pays proche ou lointain exotique ou non , notes et photos en vrac remplissent la besace
et quelque temps après vous demandez
Qu'avez - vous aimé??
euh! euh! tout enfin .........
et brusquement dans un autre lieu une impression forte devant un tableau une musique ,un visage vous assaille et le détail tout simple devient trésor

Philippe Jaccottet en parle bien mieux que moi
et c'est en lisant son petit texte
"Cormorans"
que je vous cite et qui en fait le sujet de ce billet
"Ainsi le voyage avait bien fini par devenir intérieur , on était revenu en soi , on n'avait finalement accueilli en soi que ce qui déjà s'y cachait plus ou moins farouchement
Le tout différent , on l'avait oublié; seul le tout proche , sans qu'on s'en doute d'abord , avait eu accès en nous .Une fois de plus on n'était pas sorti de soi-même"
ILL Japonnais dans le jardin des Lauves à Aix