vendredi 30 septembre 2011

LE DESIR DE NE PAS SAVOIR


Curieux titre ?? et pourtant ....
Psyché voulait voir son amant Cupido .
Un soir elle se munit d'une lampe à huile et cachée attend le sommeil
de son Bien -Aimé ,
mais l'huile chaude brûle son bras et l'Amour s'enfuit à jamais ,
ses bras brûlés se transforment en ailes ,
devenu oiseau Cupido
se pose chaque soir sans mot dire sur la branche du cyprès face à la fenêtre de sa Bien-Aimée
Alors Psyché à jamais commence sa plainte
(Vie secrète Pascal Quignard)
La mythologie est parfois pleine d'enseignement
Ill Fragment de fresque 77X67 Pompéi ( en ce moment Musée Maillol à Paris )

mardi 27 septembre 2011

BERNAR VENET



Il y a quelques années dans la cour des Beaux Arts de Toulon , je découvre un enroulement étrange et monumental de barres de fer rouillées????!!!!!Assez beau toutefois quant à sa légèreté et son occupation de l'espace Puis en 2000 à Paris sur les Champs et plus tard à Nice(2004)
Surprise ce génial sculpteur à mes yeux (quand à Versailles il installe encore ses enroulements ) le voilà
à Toulon à l'hôtel des Arts ??????
Tout d'abord son enthousiasme, sa faconde, sa joie de parler ....beaucoup!! me fascine et on se sent alors ...entraîné par son discours sur
L'ART CONCEPTUEL qu'il définit comme idée
( Voir Histoire de l'Art car assez ardu comme concept)
Ici triangles colorés , ronds, formes géométriques , vagues formules mathématiques qui n'en sont pas !mais là n'est pas le but nous dit -il !!!
il annihile les qualités plastiques par une rigueur conceptuelle!!!!!
Un peu étourdie mais "charmée " je déambule dans les salles sans vouloir comprendre , conquise aussi en me souvenant de la phrase de mon professeur de dessin citant Je ne sais plus
Michel Ange ou Léonard de Vinci ???
"la peinture c'est mental"
Voilà Voilà (comme dit une amie)

samedi 24 septembre 2011

OMBRE ET LUMIERE


"Il est des gens qui n'embrassent que leur ombre .
Ceux là n'ont que l'ombre du bonheur "
Shakespeare
Mais pour contredire le poète , parfois un reflet changeant ,l'instant fugitif invente ce qui pourrait être et qui n'existe que par l'imagination
Si chacun invente ses images et ne cède en rien à ce qui est vraiment
Le regard se perd
Le rêve passe
.......
reflet sur le port en ce jour bleu AA

mercredi 21 septembre 2011

LA SOURCE PURE


Attentif et rêveur tout ensemble
une fois encore: écrivain, , acteur , musicien , peintre
chacun tourne autour de ces choses invisibles qui se dérobent et fascinent parce qu'elles se dérobent .....
avec patience sans jamais s'en prétendre le maître plutôt que l'élève étonné Chercher partout des liens des passages des perspectives
Rester un être désirant

D'après quelques lectures et phrases de Philippe Jaccottet adaptées à l'humeur du jour

lundi 19 septembre 2011

PATRIMOINE................




Puisque Toulon inaugurait son nouveau Théâtre
pourquoi ne pas y faire un tour, car depuis quelque temps la presse ne parle que de cette nouvelle aventure assez séduisante il est vrai
un petit montage en donne un aperçu
Des extraits pour les patients en attendant sous la pluie
Le jeu d'un chorégraphe
la sincérité de celui qui parle dans un brouhaha etc ...
et surtout un petit tour vers le Musée de la Marine
pour regarder encore la figure de proue du Neptune en bois relégué tristement dans la salle des sculptures
Mission inachevée ............

samedi 17 septembre 2011

L'EPAISSEUR DU TEMPS


.....Comme dans nos rêves elle mêle tous les temps d'une vie ,
chacun faisant écho à un autre
Elle évoque le travail du peintre qui couche après couche ,repentir après repentir , bien qu'opérant sur une surface plane et délimitée ,
parvient , oubliant les esquisse préparatoires , à donner à sa toile mieux q'une profondeur :
L'EPAISSEUR DU TEMPS .
Le temps cesse d'être mesurable , il a congédié les lignes, il ressemble à un tissu qui n'aurait ni envers ni endroit
ni commencement ni fin
(Extrait "En marge de la nuit "J.B Pontalis )


lundi 12 septembre 2011

FRAICHEUR DU MONASTERE


Sous les voûtes silencieuses du cloître loin de toute agitation une grande paix nous submerge....
.quand des parasols blancs dépassent d'un vieux mur en travaux juste au dessus d'une piscine !!?????
Travaux de fouilles dévoilant un prieuré plus ancien du XI ème siècle dépendant de l'abbaye St Victor , monastère Bénédictin , puis moniales bénédictines jusqu'au XVIIème fermé par le cardinal Mazarin pour troubles!! et débordements
(cela est une autre histoire)
Là n'est pas mon propos d'un parcours historique
mais un rapide saut entre le XI ème et le XXI ème siècle
Car ces murs et les jardins le parc abritent un hôtel et restaurant prestigieux qui respecte les lieux
Havre de paix pour "moines " fortunés la tête dans les ....étoiles
Abbaye de la Celle (classé monument historique 1886 )qui reste et se visite avec autant de bonheur

jeudi 8 septembre 2011

LE TEMPS RETROUVE ....derniers carnets 1920 1926 suite et fin



Dernières pages de croquis de Pierre Fagart
La vie reprend en apparence , paysages bucoliques ,essais d'affiches mais le coeur n'y est plus
Il publie "Debout les vivants "avec encore un peu d'humour
L'infatigable piéton ,croqueur d'instants fugitifs se fait renverser par un bus
et quelques mois après s'en va dessiner les étoiles
Ainsi va la vie
Je n'ai pas connu mon Grand- Père

mardi 6 septembre 2011

Carnet Pierre Fagart ( suite ) 2



Puis d'autres pages de dessins se succèdent
1914 -1915 -1916
et les images se précisent
une grande détresse d'étonnement se joue là avec parfois de l'humour pour ne pas sombrer ,
mais l'histoire est en marche
devant l'horreur , le froid l'humiliation d'être renvoyé à l'arrière car à 40 ans c'est trop vieux pour un soldat
pas pour les jeunes qui ne reviendront pas se demandant encore ce qu'était la guerre

Pages jaunies aux traits un peu effacés , fortes d'un vécu

jeudi 1 septembre 2011

croquis d'insouciance


Il avait toujours avec lui son carnet
esquissait les passants
dans les transports il était passionné de départs et restait longtemps sur un banc où un quai de gare dans un bus contemplant les allées et venues ....
ceux qui partaient , ceux qui attendaient
Où allaient -ils ? visages fermés , recueillis , impassibles
qui étaient -ils ces inconnus croisés un instant? La vie devenait un roman
1894 1896 1900
Tant d'évènements se préparaient
Pages des Carnet de Pierre Fagart