vendredi 13 mai 2011

DESIR D'EVASION




Un texte de Guy Goffette dans "Les derniers planteurs de fumée "Texte à rêver d'évasion en soi- même

"Il y a des terres lointaines où l'on aborde jamais sauf en rêve ? lorsque le soir tombe infiniment et que le ciel est d'un rouge d'opéra .On est assis sur le seuil accoudé à sa fenêtre et l'on regarde au fond de soi paisiblement s'écrouler ces grands châteaux , qu'une journée qui s'en va avait patiemment , laborieusement échafaudés"

Souvenir d'un soir de juillet sur le port de Toulon ....

5 commentaires:

  1. Quand vogue le rêve
    Vers de douces destinations
    Une âme en voyage

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  2. Monique
    Avec l'imagination et la lecture tout est possible

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  3. L'invitation au voyage

    Mon enfant, ma soeur,
    Songe à la douceur
    D'aller là-bas vivre ensemble !
    Aimer à loisir,
    Aimer et mourir
    Au pays qui te ressemble !
    Les soleils mouillés
    De ces ciels brouillés
    Pour mon esprit ont les charmes
    Si mystérieux
    De tes traîtres yeux,
    Brillant à travers leurs larmes.

    Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

    Des meubles luisants,
    Polis par les ans,
    Décoreraient notre chambre ;
    Les plus rares fleurs
    Mêlant leurs odeurs
    Aux vagues senteurs de l'ambre,
    Les riches plafonds,
    Les miroirs profonds,
    La splendeur orientale,
    Tout y parlerait
    À l'âme en secret
    Sa douce langue natale.

    Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

    Vois sur ces canaux
    Dormir ces vaisseaux
    Dont l'humeur est vagabonde ;
    C'est pour assouvir
    Ton moindre désir
    Qu'ils viennent du bout du monde.
    - Les soleils couchants
    Revêtent les champs,
    Les canaux, la ville entière,
    D'hyacinthe et d'or ;
    Le monde s'endort
    Dans une chaude lumière.

    Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.


    Charles Baudelaire

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  4. très belle pensée Arlette, quand tout s'efface soudain, il ne reste que ce rien , que cela....

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  5. Maria
    Plaisir de relire ce poème dont la dernière partie "colle" si bien et je ne m'en souvenais plus exactement Merci Chère Maria pour ce rappel
    Brigitte
    Que de rêves écroulés....mais rêves il y eut !!!et c'est merveille

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