mardi 29 septembre 2009

ZHOU GANG Le dynamisme du réel (3)

Crépuscule 2008 (50x50)

L e souffle , Le rythme , Le vide , Le plein là est toute la conception chinoise de l'univers


Zhou Gang d'origine chinoise né en 1958 à Shanghai se rapproche de Zao Wou KI son maître contemporain ,par l'image du chaos universel


Son travail par superposition de couches d'encre, de tâches du bout du pinceau parfois légères ou plus vigoureuses rappelle le style des lettrés du XVIème siècle


Picasso disait "Ne pas montrer la vie mais travailler comme elle"


François Cheng dans le livre du vide médian , parle de " l'interprétation de l'esprit humain et de l'esprit du monde "




Ces notes et images choisies lors de cette promenade hors du temps au Musée d'Arts Asiatiques de Toulon sont en harmonie avec une après -midi d'automne douce et méditative

dimanche 27 septembre 2009

ZHOU GANG Le sentiment du paysage (2)

Vent (1993) 47x70
Renaître( 2007)146x89

"Personne , ne peut changer les lois de la nature , mes peintures obéissent aux règles universelles " dit Zhou Gang




Cet univers poétique des encres rappelle les oeuvres des anciens lettrés par la traduction d' un sentiment personnel , une atmosphère plutôt qu'une représentation du réel


Aussi contempler les images du peintre c'est se purifier le coeur et l'esprit par une méditation directe avec la nature






"Je détiens le noeud de la montagne , son coeur bat en moi " Shiato




( à suivre .... notes relevées sur le catalogue de l'exposition)

vendredi 25 septembre 2009

ZHOU GANG Le souffle de la nature (1)




Le musée d'Arts Asiatiques de Toulon présente le travail de Zhou Gang (1958) peintre contemporain , imprégné de l' art traditionnel chinois


Le Musée (Villa Jules Verne ) domine le petit port et le fort St Louis , développe depuis 2001 ses collections et dons de collectionneurs légués à la Ville


mercredi 23 septembre 2009

ELLE DANSE...


Pour rester dans l'envol du mouvement esquissé:


Elle danse tourbillonnante dans ses voiles

Insouciante

Telle une libellule près du bassin

dimanche 20 septembre 2009

L'ILLIMITE


Le réel n'est jamais refusé , c'est un affûtement sans fin de l'écoute


Que ce soit des silhouettes élégamment colorées aperçues sur le port de St Tropez

ou un envol mystérieux dans l'allée des tombeaux des treize Empereurs Ming prés de Pékin

Le même mouvement rejoint l'épémère


La pellicule aurait elle saisi , l'insaisissable....

samedi 19 septembre 2009

ESQUISSE


Et la glace où se fige un réel mouvement

La force du miroir trompa plus d'un amant

Qui cru aimer la belle

Et n'aima qu'un mirage

Poème à Lou Apollinaire

vendredi 18 septembre 2009

GEORGES ROUAULT (3)

IL ARRIVE QUE LA ROUTE SOIT BELLE (1948)

Pour reprendre cette phrase du peintre à André Suarès en 1913


"La joie ....elle est au début de l'oeuvre et encore plus au bout , plus belle ,plus vivante ,je suis le peintre de la joie .....par la fraternité humaine"


A partir de 1948 , jusqu'en 1952 Georges Rouault travaille à une série de peintures plus claires et renouvelle sa palette en restant fidèle à son amour de la matière et à son inspiration
Cette toile (indiquée par une amie lors de l'exposition de l'Annonciade) est effectivement plus colorée et la matière forte retient la lumière


jeudi 17 septembre 2009

GEORGES ROUAULT suite


Un poème en prose de Baudelaire traduit parfaitement ce paysage


"...Un grand ciel gris , dans une plaine poudreuse , sans chemin , sans gazon , sans un chardon , sans une ortie, Je rencontrais plusieurs hommes qui marchaient courbés.Je questionnai un de ces hommes et lui demandai où ils allaientainsi;il me répondit qu'il n'en savait rien , ni lui , ni les autres, mais qu'évidemment ils allaient quelque part......

Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient aucun désespoir ; sous la coupole spleenétiquedu ciel, les pieds plongésdans la poussière d'un sol aussi désolé que le ciel, ils cheminaientavec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours"

mercredi 16 septembre 2009

GEORGES ROUAULT A L'ANNONCIADE




En ce bel été de soleil et de grands bâteaux sur le port de Saint- Tropez
Des paysages sombres et tragiques où s'incruste le drame humain dans toute son universalité , se déploient dans les salles du musée
60 ans de paysages imaginaires , architecturés où la lumière éclate par un soleil flamboyant .La foi et une joie d'espoir flottent sur les oeuvres de Rouault
"Ne parlez pas de moi, je ne suis qu'un cri dans la nuit , le lierre de la misère éternelle "disait dit-il souvent
La peinture de Georges Rouault est l'écriture de la vie d'un homme

et cette antinomie juxtaposée entre le "clinquant" factice de St Tropez et la condition humaine est une méditation en soi

dimanche 13 septembre 2009

SEPTEMBRE à SAINT -TROPEZ


Promenade traditionnelle en cette douce fin d'été vers le Musée de l'Annonciade

Mais avant , un oeil sur les peintres fidèles sur le port

Brillance et paillettes des vitrines

Brigitte se visite .......

Les yatchs aussi

Sénéquier ne désemplit pas

Bling Bling

Et la vie va.....

jeudi 10 septembre 2009

PALETTES DE PEINTRES


Lumière rayonnante , impressions d'un paysage pour clore momentanément cette échappée sur Bandol

BANDOL (suite)

"Un coin de paradis sous un doux soleil" disait le poète ...Et si les jours coulaient paisibles au début du siècle à Bandol, des toux fatales ébranlaient les feuillages "On tousse beaucoup entre Menton et Cassis "

Les célébrités roulaient calèches: Thomas Mann, Aldoux Huxley,en 1932 Simone de Beauvoir cherchait le souvenir de Katherine Manfield sous les oliviers

D.H Lawrence refait sans le savoir les promenades de son amie disparue .Il écrit "Ou mourir ou se battre "Il a 45ans et s'éteint à Vence le 23 Mars 1930

Les jeunes peintres Moïse Kisling choisit ses modèles à Bandol , plus tard Edouard Pignon et tant d'autres encore ont laissé une image colorée de ce qui n'était alors q'un village



(extraits de presse et documents personnels)

lundi 7 septembre 2009

Khatherine Mansfield


"Gardez - vous de dire que j'ai quelquechose à la poitrine , ils prendraient peur" disait à un ami Katherine Mansfield , en lui demandant de réserver une chambre à Bandol à l'hôtel Beau rivage

En 1918 à son deuxième séjour , malade et solitaire Elle écrivait pourtant "Bandol m'inspire " Déjà en 1916 logée au dernier étage de l'hôtel elle écrit Prélude et Félicité , son génie s'est épanoui ici note son ami J Middleton Murry

Katherine aimait les fleurs , était toujours seule ne voulant pas parler français

Dans son journal en 1918 ,elle note "Mon état de santé actuel m'est un grand gain , il rend les choses riches , si importantes , si désirées .Quand on est petit et malade et exilé dans une chambre lointaine tout ce qui arrive au-delà est merveilleux .Je suis dans une chambre isolée"

Elle désire comme sa rivale Virginia Woolf être la première éditrice , la vie en décide autrement

Elle meurt en Janvier 1923 dans une communauté près de Fontainebleau

dimanche 6 septembre 2009

OMBRE DU PASSE


Il ya peu de temps, une rétrospective était consacrée aux personnages et célébrités ayant fréquenté Bandol .Et si beaucoup ont disparu , un parfum de nostalgie flotte sur le port

Mistinguet et sa villa "'Youp la la "en montant vers la plage de Renécros , à côté la villa des frères Lumière , Raimu à la "Ker Mokotte" Kisling ,le peintre sur la route de Sanary , Jacques Duby le savoureux comédien ,Marlon Brando bien sûr , Dany Carrel et tant d'autres encore

Des trésors d'archives dévoilés , retrouvés , commentés

Une certaine petite fille se souvient .....


(A suivre avec Katherine Mansfield)

vendredi 4 septembre 2009

OMBRE


Ombre , serait-elle ce qu'elle paraît?

Mais ,derrière l'ombre sur l'herbe déposée

Non point funèbre, ni menaçante ou blessée A peine sombre , à peine une ombre

Légère , douce elle mène à la terre

Ame de l'arbre due au pas de la lumière

Philippe Jaccottet

mardi 1 septembre 2009

L'ARBRE ECLATE


Poids des pierres , des pensées de l'arbre éclaté


Songes et montagnes


N'ont pas la même balance


Nous habitons encore un autre monde


Peut - être L'intervalle